À l'initiative de leur association socio-culturelle Assirem, des dizaines d'habitants du village Aït-Attik, dans la commune de Derguina, ont observé, hier, un rassemblement de protestation devant le siège de la wilaya de Béjaïa. Les protestataires réclament, selon le secrétaire général de l'association Assirem, Medhous Ferhat, de l'eau potable dans les robinets. Un problème récurrent d'alimentation en eau potable que, selon notre interlocuteur, vivent les habitants dudit village depuis plus d'une vingtaine d'années. "L'eau ne coule que quelques minutes dans les robinets de nos foyers du fait que notre village est perché sur les hauteurs de la commune de Derguina. Ce liquide précieux est pompé par les habitants des villages d'en bas", a déclaré à Liberté notre interlocuteur. Pour notre interlocuteur, ils ont frappé à toutes les portes des autorités, mais en vain. D'où leur rassemblement devant le siège de la wilaya, hier, pour interpeller le wali. "Nous demandons une nouvelle conduite d'alimentation en eau potable qui alimentera directement notre village pour que l'eau puisse couler régulièrement dans nos robinets et mettre un terme à ce problème", ajoute-t-il. "Nous avons élaboré une fiche technique pour la réalisation d'une nouvelle conduite d'alimentation en eau de ce village d'une valeur de 11 milliards de centimes pour régler définitivement ce problème. Nous l'avons déposée en 2018 au niveau de la direction des ressources en eau de la wilaya et nous attendons", a déclaré à Liberté le P/APC de Derguina, qui a accompagné, hier, les membres de l'association pour être reçus par le chef de l'exécutif de la wilaya de Béjaïa.