Véritable poudrière, avec le conflit israélo-palestinien et la situation explosive en Irak, cette région du monde constitue une fois de plus un foyer de tension. Son avenir est des plus incertains avec cette escalade dans les relations américano-syriennes plus que jamais mauvaises. Alors que la tension est toujours à son paroxysme avec la violence quotidienne que vit l'Irak, depuis son invasion par une force multinationale sous commandement américain en mars 2003, d'autres bruits de bottes se font entendre au Moyen-Orient. Cité comme partie concernée dans le rapport de l'enquêteur des Nations unies sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais, Rafic Hariri, le régime de Bachar al Assad est sous la menace directe de sanctions internationales, voire d'une intervention militaire s'il ne plie pas l'échine. Washington, au four et au moulin pour démontrer l'implication directe de Damas, n'exclut pas cette hypothèse, comme l'a affirmé John Bolton, l'ambassadeur américain à l'ONU, en déclarant : “Nous envisageons toute une série d'options”. Véritable poudrière, avec le conflit israélo-palestinien et la situation explosive en Irak, cette région du monde constitue une fois de plus un foyer de tension. Son avenir est des plus incertains avec cette escalade dans les relations américano-syriennes plus que jamais mauvaises. En quête d'excuses pour mettre au pas ce pays frondeur, l'administration Bush tient là une belle aubaine pour atteindre son objectif. À travers l'ouverture de ce nouveau front, la Maison-Blanche ne semble pas s'inquiéter des conséquences qui en découleront, surtout que son image de marque est loin d'être reluisante, comme a pu s'en rendre compte l'envoyée spéciale de Bush dans la région, le mois dernier. Imperturbables, les Américains poursuivent leur inexorable pacification de cette partie du monde aux richesses en hydrocarbures incommensurables. Le pire, aujourd'hui, est que George Bush s'est allié cette fois-ci les anciens opposants à ses visées moyen-orientales avant l'intervention militaire en Irak. K. A.