Les enquêteurs en charge d'élucider l'assassinat du jeune Djamel Bensmaïl à Larbâa Nath Irathen, dans la wilaya de Tizi Ouzou, vont nécessairement se pencher sur la légitime question que se posent de nombreux citoyens, relative aux coups de sommation que devaient tirer les policiers pour arracher la victime des mains de ses bourreaux. Hier, une source proche du dossier a indiqué à Liberté que "les policiers qui tentaient de retenir la victime ont reçu l'ordre de ne pas tirer des coups de sommation devant une foule nombreuse. La situation pouvait facilement dégénérer si les policiers avaient tiré des coups de sommation, d'autant que les mis en cause ont tout fait pour envenimer la situation et ôter la vie à leur victime". À la question de savoir si cet aspect figure dans l'enquête que mènent les services de sécurité, la même source ajoute que, "nécessairement, on devra répondre à toutes les questions, y compris celle relative aux tirs de sommation".