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"COMME UN MIROIR BRISE"
21e partie
Publié dans Liberté le 08 - 09 - 2021

Résumé : Latéfa se sent mieux après avoir dit la vérité à son fiancé. Après le départ de ce dernier, ses parents l'ont rejointe et ils prennent ensemble le goûter. Da Ali se montre serein et optimiste. Ils la soutiendraient dans cette difficile épreuve. Proie à une migraine et aux doutes terrifiants, Latéfa avale un somnifère. Elle ne veut plus penser et tout oublier. Ses parents ont eu une nuit blanche. Tout comme elle, ils craignent le pire.
Une longue journée les attend. Dès la première heure du matin, ils se lèvent et se préparent. Houria va réveiller Latéfa qui enfouit la tête sous son coussin.
-Aya benti, lève-toi ! On est déjà prêts à t'accompagner.
-Pourquoi il faut y aller si tôt ?
-Ecoute, arrête de faire l'enfant et lève-toi. Tu n'es pas la seule à avoir passé une mauvaise nuit. Ma fille, on ne perd plus de temps.
-Ok ! J'arrive.
Houria attend qu'elle soit debout pour la laisser se préparer. Latéfa les retrouve au salon un quart d'heure après. Le petit-déjeuner a été servi. La bonne odeur des croissants tout juste sortis du four lui donne envie. Elle mange avec appétit, sous le regard satisfait de ses parents. Elle se sert une seconde tasse de café et soupire une fois repue.
-Hamdoullah. J'ai bien mangé.
-C'est normal, tu n'as pas dîné hier soir. À ta santé ma fille, dit Houria. Il y a aussi des petits fours, tu ne veux pas y goûter ?
-C'est bon, merci yemma.
-Finis ton café, la presse son père. Nous avons rendez-vous, lui rappelle-t-il. Mon ami n'a pas que toi comme patiente. Il a tout un service à gérer.
Latéfa le finit rapidement, puis se lève, prenant son sac à main. Quelques minutes après, ils sont en route vers l'hôpital. Comme prévu, le professeur est déjà là. Il n'y va pas par quatre chemins.
-J'ai le compte rendu et apparemment, il y a trois ganglions d'atteints, en plus de la masse, leur dit-il en leur montrant les radios et les échographies. Si vous suivez mon conseil, elle doit être opérée rapidement. Le point positif, ajoute-t-il pour les rassurer, c'est que les examens d'exploration n'ont révélé aucune anomalie. Rien aux poumons, le foie... Même les os sont épargnés. C'est une chance, hamdoullah.
-Hamdoullah professeur, s'il faut qu'elle fasse l'intervention, elle la fera, dit le père comme si Latéfa n'était pas là. C'est une question de vie. Est-ce que l'opération se passera ici ?
-Je dois réunir mes confrères. Dès que j'aurais du nouveau, je vous appellerais. Gardez votre portable, à portée de main, leur recommande-t-il en prenant le dossier. Vous pouvez d'ores et déjà préparer vos affaires pour votre séjour à l'hôpital. Mettez vous en tête que demain vous serez hospitalisée.
-Oh Mon Dieu ! Je sentais que c'était grave, murmure Latéfa, anéantie par la nouvelle. Elle ne peut s'empêcher de pleurer.
-Ma fille, aie la foi, tout se passera bien. Tu vois, tu n'as rien ailleurs. C'est une très bonne nouvelle.
-Professeur, ne le prenez pas mal, mais on peut aussi se rendre dans une clinique privée, ici, ou à Paris ? Ou en Turquie ? Qu'est-ce que vous en pensez ? Je ne mets pas en doute vos capacités et votre savoir, mais je suis tout comme vous, pressée. Plus de perte de temps inutile, car, rien ne pourra freiner la maladie.
-Même en allant dans une clinique privée, l'intervention ne se fera pas sans que l'équipe médicale ne se soit concertée sur son cas, dit le professeur. Il ne s'agit pas d'une extraction dentaire, mais d'une tumeur à retirer. Je dois aussi réfléchir si nous ferons une mammectomie ou une tumorectomie. Nous devons intervenir en tentant de préserver sa féminité.
Mais si Latéfa qui est sous le choc, garde le silence, sa mère qui bout d'impatience, n'accepte plus l'attente.
-Mais nous ne perdons rien à aller dans une clinique privée. Le temps est compté et quand je pense à...
-Soyez patiente ! Nous ne sommes pas à un jour près. Ne vous torturez pas l'esprit et le cœur, conseille le professeur. Ce n'est ni bon pour vous, ni pour votre fille. Arrêtez de penser au pire. Tout est entre les mains d'Allah et s'Il le veut, tout se passera bien. Laissez-moi faire mon travail. Demain, revenez avec ses affaires. Elle sera à l'aise dans mon service. N'allez pas ailleurs.
Houria prend sa fille par le bras et la force à la suivre, sans se soucier de son état moral. Da Ali n'est pas intervenu, car il connaît bien sa femme pour savoir que rien ne l'arrête lorsqu'elle est sûre d'avoir raison.
-Fais comme si tu n'avais rien entendu. Demain, Latéfa viendra avec ses affaires et vous vous occuperez d'elle. Tu es le seul en qui je fais confiance. La vie de ma fille est entre tes mains. Je sais que tu feras au mieux. Je n'en doute pas.
Le professeur le remercie pour sa confiance. Da Ali ne tarde pas à rejoindre Houria et Latéfa qui ont déjà pris place à l'intérieur de la voiture.
-Il y a une clinique, fort connue sur les hauteurs d'Alger... Emmène-nous là-bas. Ma fille n'attendra pas une journée de plus. J'ai les duplicatas, des examens. On verra ce qu'ils vont nous dire. Peut-être qu'ils auront un avis différent ? Qui sait ? Peut-être qu'on panique pour rien ?.

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