Pour mettre en œuvre la commission mixte entre le ministère de la Jeunesse et des Sports et la Fédération algérienne de football, chargée de l'examen et du suivi de la situation du professionnalisme en Algérie, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrazak Sebgag, a signé mardi dernier la décision ministérielle en désignant sa composante, ses missions et son fonctionnement. Ainsi, cette commission a été confiée à Ameur Mansssoul en remplacement de Mohamed Mecherara, selon le communiqué de la FAF. À noter que cette commission mixte MJS-FAF a vu le jour au temps du ministre Sid Ali Khaldi au mois de juin dernier, avant que l'actuel ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrazak Sebgag, ne procède à la signature de la décision ministérielle, en indiquant le nouveau statut de Mohamed Mecherara, notamment conseiller du président de la FAF, qui renonce à son titre de président de la commission pour un simple membre représentant de la FAF. Ainsi, cette commission aura, parmi ses missions, à diagnostiquer l'état du professionnalisme en Algérie et de proposer des solutions pour remédier aux problèmes auxquels il fait face depuis plus d'une décennie, conformément aux lois et règlements de la FIFA et de la CAF, selon le communiqué de la FAF d'hier. Elle sera composée de six membres, dont trois représenteront le MJS. Il s'agit de Mohamed Nadir Belayat, de Sid Ahmed Amrouni comme membre et de Adel Lechat (rapporteur). Les trois autres sont de la FAF et sont Mohamed Mecherara, Yacine Benhamza et Reda Abdouche. "Elle se réunit, quand c'est nécessaire, sur demande de son président, et dont les conclusions de chaque réunion seront consignées dans un procès-verbal et un registre numéroté, mais non exécutables qu'après accord du ministre", rapporte le communiqué de la FAF. Pour rappel, l'actuel ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrezak Sebgag, a évoqué dans un passé récent une aide de l'Etat sans discrimination, alors que pour l'heure, depuis l'avènement d'un professionnalisme dirigé en 2010, les pouvoirs publics n'ont jamais eu de politique claire en matière de financement. Des clubs ont été rattachés à des sociétés nationales et d'autres laissés-pour-compte, ce qui a provoqué une fracture sur fond d'injustice.