Dans un communiqué adressé à notre rédaction, l'union générale des étudiants libres (Ugel) déplore et dénonce les conditions dramatiques auxquelles font face les étudiants de l'université Mentouri. Un pari perdu, selon les signataires du communiqué qui avancent des chiffres “plus qu'éloquents”, sur le bourbier, dans lequel, patauge, depuis la rentrée universitaire, les étudiants inscrits à l'institut de technologie et l'institut des sciences. Les statistiques avancées par le bureau de l'Ugel viennent conforter l'idée d'une anarchie totale au sein de la communauté estudiantine, sur les plans administratif, pédagogique et social.Sur le plan pédagogique et administratif, le communiqué fait état d'un déficit “flagrant” en matière d'effectifs. Du côté de l'administration, c'est un autre son de cloche qu'on entend. Contacté par téléphone, M. D'himet, chef du département des sciences de la nature et de la vie, a balayé d'un revers de la main, le chiffre avancé par l'Ugel, qui donnait un taux de réussite de 41,25%, seulement, en SNV. “Je ne peux, bien évidemment, me prononcer que pour mon département. J'ignore comment les responsables du bureau de l'Ugel ont établi ces statistiques, mais les chiffres qu'ils avancent sont erronés.” Répondant aux accusations du bureau précité, le chef du département a précisé que les inscriptions se sont déroulées dans des conditions satisfaisantes et qu'il n'y a eu aucun retard. Voulant s'enquérir de la situation, “une vraie pagaille”, pour paraphraser quelques travailleurs qu'on a rencontrés sur les lieux, les choses ne vont pas en s'améliorant. D'un autre côté, les étudiantes nous ont fait part de leur inquiétude quant à l'insécurité qui y règne. En effet, targué autrefois d'institution sacrée, ce campus universitaire est devenu un véritable fief pour les criminels en tout genre. Le plus inquiétant dans cette histoire, c'est qu'aucune mesure n'a été prise pour renforcer la sécurité dans l'enceinte des instituts et le matériel est toujours manquant. Aussi, ce qui revient à expliquer, selon une source sûre, la lenteur des prestations au niveau des administrations. Lynda N.