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"COMME UN MIROIR BRISE"
45e partie
Publié dans Liberté le 06 - 10 - 2021

Résumé : La mère de Latéfa a fait des offrandes pour marquer son retour à la maison. Lila est encore très bouleversée pour avaler quoi que ce soit. Latéfa l'appelle et lui demande de les rejoindre à la maison. Lila avoue être à bout. Latéfa est entourée de toute sa famille, même sa belle-sœur est venue d'Oran pour la soutenir, alors qu'elle a rompu sa relation avec sa tante. Alors qu'elles parlent de choses et d'autres, Latéfa remarque que son père et Hosni s'apprêtent à filer en douce.
-Mais où allez-vous comme ça ?, leur demande-t-elle. Qu'est-ce qui ne va pas ?
-On ne peut rien te cacher, lui reproche son père. Je veux lui montrer une villa mise en vente, pas loin d'ici, pour les rapprocher de toi . Je voulais la leur offrir pour te voir heureuse. Tu n'as pas cessé de sourire depuis que Karima est là.
-Pourquoi vous en faites un secret ?
Hosni lui désigne sa mère, occupée avec les enfants.
-On ne voulait pas gâcher la joie de "maman"... À toi de voir.
Latéfa n'hésite pas une seconde.
-Oui, allez-y mais envoyez-moi des photos et des vidéos. N'oubliez pas que j'ai mon mot à dire.
Ils le lui promettent même s'ils ne vont pas visiter la villa. Ils se rendent chez son ami le professeur. Son voisin les a alertés. Il est venu en catastrophe. Da Ali espère arriver avant son départ, car son portable est encore éteint.
-Son comportement n'est pas normal, dit-il à son fils. C'est un homme de parole. Il ne faillit jamais à son devoir. C'était prévu qu'il l'opère , lui, pas un autre ! La chirurgienne qui s'est occupée de ses malades, semble bien, elle connaît son métier, mais moi, je le voulais lui.
-Mais vous m'avez raconté que vous étiez allés dans une clinique privée, que vous avez tout réglé et qu'il ne manquait que ma chère petite sœur, se rappelle Hosni. Qu'est-il arrivé ce jour-là, pour qu'il y ait ce changement de plan ?
-Tu connais ta mère, pour elle, on peut tout acheter. Elle n'était pas satisfaite de la lenteur, elle ne comprenait rien au protocole. On avait déposé Latéfa à la maison et ta mère a tenu à ce que nous allions à cette clinique. Le professeur, un ancien du CPMC a vu son dossier, mais il voulait bien passer à l'acte sans plus attendre. J'ai tout réglé ! Il ne restait qu'à y emmener Latéfa.
-Et après ?
-Je reçois un coup de fil de l'hôpital. Une malade s'était déprogrammée et comme il connaissait par cœur le cas de ta sœur, nous y sommes allés. Il nous a reçus, il s'est occupé d'elle. La psychologue est restée pour elle pour la rassurer pour l'opération et l'avenir. Le lendemain, elle était passée au bloc en premier, sans que nous ayons pu la voir avant. Je n'avais pas appelé le professeur pour ne pas lui mettre la pression. J'ai eu des doutes lorsque Latéfa m'avait dit ne pas l'avoir reconnu au bloc opératoire. C'est depuis ce jour-là qu'il a disparu, inchallah khir.
-Il va devoir s'expliquer, dit Hosni. Il n'habite pas loin, j'espère.
-La circulation est fluide, on devrait arriver dans quelques minutes.
Da Ali accélère souvent. Lui aussi ne tient pas à le rater. Lorsqu'ils arrivent dans le quartier, il l'aperçoit en train de monter dans un taxi. Il klaxonne pour attirer son attention. Le professeur descend. Une barbe lui mange le visage et il a les traits tirés comme s'il n'avait pas dormi depuis des semaines. Il est désolé et triste. Les deux amis s'échangent une poignée de main. Da Ali lui présente Hosni qui les a rejoints.
-Bonjour ! Vous revenez après une absence d'une semaine et vous alliez repartir sans même avoir appelé mon père. Pourquoi ?
-Allah ghaleb ! Je m'excuse, répond le professeur avant de fondre en larmes. Je suis désolé.
-Khir inchallah. Que se passe-t-il mon ami ?
-Mes deux fils avaient fait un accident, l'un d'eux est dans le coma... Il a subi plusieurs opérations. Il faudrait un miracle pour qu'il s'en sorte.
-Inchallah ! Il n'y a pas de raison. En France, ils ont les meilleurs services hospitaliers. Dans quelques semaines, il sera rétabli. Et le second ? Il n'a rien, j'espère ?
-Juste quelques blessures, mais... C'est lui qui a causé l'accident. Il est entré dans un autre véhicule et il y a des blessés graves. Il a pris peur et s'est enfui.
-Ya latif ! Mais c'était un accident, cela arrive tous les jours. S'il se manifeste, dis-lui de se rendre, remarque Hosni. Il faut prendre un bon avocat. Il trouvera des circonstances atténuantes.
-Impossible, lâche le professeur, désespéré. Ils rentraient d'un mariage alors qu'il avait bu, il conduisait alors qu'il était ivre.
-C'est pour ça que vous êtes partis précipitamment ?
-Oui. Je ne pouvais pas attendre. Là, je dois prendre le prochain vol, ils ont besoin de moi. Tu me comprends ?
Da Ali soupire, compatissant.
-Bien sûr, bien sûr... Va en paix. Inchallah que tout ira pour le mieux. Je ne te retiens pas plus longtemps.
Ils s'échangent une dernière poignée de main. Da Ali lui ouvre la portière. Le professeur se rappelle de Latéfa. Il demande de ses nouvelles.
-Tout s'est bien passé, le rassure-t-il. Pars en paix.
-Ah !, dit-il visiblement surpris. Prompt rétablissement alors.
-Pars ! L'avion ne t'attendra pas. Si tu as besoin de quoi que ce soit là-bas, tu m'appelles.
-Merci mon ami...
Le taxi démarre. Da Ali et Hosni sont peinés pour lui. Nul n'est à l'abri du malheur.

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