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"COMME UN MIROIR BRISE"
57e partie
Publié dans Liberté le 20 - 10 - 2021

Résumé : Hosni voudrait emmener Latéfa à Oran, reprochant indirectement à sa belle-mère de ne pas soutenir sa sœur comme il le faut. Houria pleure souvent devant elle alors que Latéfa a besoin d'ondes positives. Da Ali promet qu'ils viendront dès qu'elle ira mieux. Hosni monte ramasser ses affaires puis dit au revoir à Latéfa. Après son départ, Da Ali reçoit un appel du professeur, lui demandant d'apporter tout le dossier médical de sa fille.
-Mais elle n'est pas suivie par lui, remarque Houria.
- Oui, mais c'était lui qui devait s'occuper d'elle avant son départ. S'il est rentré, c'est que son fils va mieux. En fait, j'en saurais plus tout à l'heure.
Il se rend dans son bureau où il a rangé le dossier médical de Latéfa. Il l'a aussi scanné et imprimé en plusieurs exemplaires. Il en prend un.
- Si tu as besoin de quoi que ce soit, rappelle le chauffeur.
Ils l'ont mis en congé lorsque Hosni est venu. Da Ali aime se déplacer seul. Il se rend à l'hôpital. La secrétaire médicale ne le fait pas attendre.
Plusieurs semaines ont passé depuis la fois où ils s'étaient vus alors qu'il s'apprêtait à repartir en France. Ils sont heureux de se retrouver.
- Alors, comment va ton fils ? Et l'autre, celui qui a fui ? Est-il revenu ?
- Oui, hamdoullah. Le plus jeune a échappé à la mort. Et le second s'est rendu à la police. Au début, je ne savais plus où donner de la tête. Mais maintenant, cela commence à rentrer dans l'ordre, confie le professeur tout en l'invitant à s'asseoir. Je suis rentré avant-hier et hier, j'ai jeté un coup d'œil aux interventions faites durant mon absence, en particulier celle de ta fille. Elle a commencé la chimiothérapie ?
- Oui, elle en a fait deux et elle est mal. Elle récupère difficilement entre les deux. La prochaine cure est pour la semaine prochaine. C'est dur de la voir souffrir. Je me sens impuissant.
- C'est passager. Dans quelque temps, elle ira mieux, promet le professeur, pensif, tout en regardant les examens effectués après l'opération. Je vais revoir son dossier.
- Pourquoi ? Qu'est-ce qui ne va pas ?
Le professeur ne répond pas tout de suite. Il regarde tous les examens effectués et hausse les sourcils. Il ne répond pas aux questions. Il soupire, dubitatif.
- J'ignore si je dois t'en parler tout de suite.
Da Ali accroche son regard.
- Ne me dis pas que c'est plus grave ? Qu'elle est condamnée malgré les traitements. Ne me dis pas que je vais la perdre. Je ne le supporterais pas.
- Non, non, elle a toutes les chances de s'en sortir. Pardon, je ne voulais pas t'effrayer, s'excuse l'ami et professeur. En fait, je crois qu'il y a eu une erreur.
- Comment ? Une erreur ? Où ?
- Je me pose la question. C'est pourquoi je voulais tout le dossier et ce qui a été fait après mon départ, dit le professeur. Je suis désolé.
- Désolé ? Mais je ne comprends pas. Tu as des doutes ? Sur quoi ? Qu'est-ce qui a éveillé tes soupçons ?
- L'histologie des échantillons diffère. J'ai rarement vu ce cas de toute ma carrière, avoue-t-il. La première révélait un carcinome des plus agressifs. C'est pourquoi je voulais qu'on intervienne avant qu'il ne touche d'autres organes. Je comptais l'opérer mais, comme tu le sais, il est arrivé cet accident à mes fils. Et je suis parti.
Da Ali commence à s'impatienter. Il se sent étouffé.
- Je t'en prie. Il y a quelque chose qui m'échappe.
Deux petits coups à la porte du bureau les interrompent. En fait, c'est la pathologiste. Elle les salue timidement.
- Vous m'avez demandée professeur ?
- Oui, entrez. Asseyez-vous. J'ai besoin de vous. Je voudrais que vous m'expliquiez ces cas. Prenez le temps de lire.
Elle reconnaît avoir effectué l'examen de la micro-biopsie.
- C'est un carcinome lobulaire, grade deux, triple négatif.
Le professeur lui tend le deuxième compte rendu.
- Un kyste volumineux de quatre centimètres, sans anomalie. ganglion lymphatique bénin. Que voulez-vous savoir au juste ?
- C'est une de mes malades.
- Ah ! C'est un cas complexe, reconnaît-elle. Il faut aussi comparer les mammographies et les IRM qui ont été faites, ainsi que les bilans sanguins. Les marqueurs tumoraux.
- J'y compte bien. Merci.
Da Ali attend qu'elle soit sortie pour demander des explications.
- Mon ami, désolé de te le dire comme ça, il y a eu une erreur quelque part. Je vais voir le radiologue. J'espère qu'il travaille aujourd'hui.

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