Par : BOULEGANE BOUDJEMAA La conférence des Nations unies sur le climat COP26 (Conference of the Parties) est ouverte depuis le lundi 2 novembre 2021 à Glasgow, alors que la première conférence était organisée en 1995 à Berlin sous les commandes de Mme Angela Merkel en tant que ministre de l'Environnement. Avec la participation de plus de 100 chefs d'Etat ou de gouvernement qui ne sont réellement que des "semblants" pour but d'étudier et de négocier la meilleure façon de réduire l'émission de gaz à effets de serre qui provoque le réchauffement climatique, afin de limiter la température de l'univers. Tous ces chefs d'Etat n'ont pas hésité à venir à bord des avions les plus grands émetteurs de gaz, alors qu'il fallait prendre l'initiative de venir à bord d'avions utilisant un carburant moins polluant comme l'hydrogène pour donner l'exemple. Lors de cette réunion, on remarque l'absence de quelques présidents des pays les plus polluants au monde, comme les présidents chinois, russe et brésilien, qui sont les mauvais élèves de ce défi, qui n'ont même pas pris la peine de se présenter à Glasgow pour participer à ladite conférence, ce qui prouve leur inconscience de ce problème, à savoir faire des efforts et des sacrifices pour limiter les dégâts des émissions de gaz. Il faut signaler que pour la Russie et la Chine, ils sont les plus grands producteurs de pétrole et de charbon, et pour ce qui est du Brésil, son président a massacré la forêt amazonienne (le poumon du monde) aux dépens des habitants indigènes, en brutalisant la biodiversité mondiale avec les conséquences des incendies, la pollution, les inondations et la sécheresse, qui sont tous dus au changement climatique. C'est la raison pour laquelle ces trois présidents et d'autres ne veulent pas entendre parler de réduction d'émissions de gaz. Alors, il est temps d'agir très vite contre ce défi de réchauffement et ses catastrophes naturelles, qui n'est qu'une bombe à retardement, qui est en train de se concrétiser devant nos yeux, ce qui signifie le creusage de nos tombes avec nos propres mains, comme avait déclaré le secrétaire général de l'ONU. Sinon, c'est le début de la fin, car la plupart sont hypocrites et inconscients du gouffre naturel qui nous attend à l'horizon. Et parmi les signes de cette hypocrisie on remarque que les pays occidentaux hésitent à exploiter leurs puits de pétrole, pour but de sauvegarder l'environnement de leurs régions, alors qu'ils encouragent la surproduction des gisements des pays du Sud pour réduire le prix du pétrole. Et comme la fin est certaine, il faut choisir le meilleur départ, soit par un billet de la générosité et de la bonne intention, qui est plus rassurant, sinon par un billet d'hypocrisie, d'inconscience et de mauvaise intention qui mène évidemment à l'enfer, parce que malheureusement on n'est pas à la hauteur de la mission qui nous a été confiée par la nature pour sauvegarder l'environnement qui n'est que notre seul et unique nid de la vie. Et cette conférence est parmi les dernières chances pour sauver le climat et le bien-être de l'humanité. En optant enfin pour les énergies propres et renouvelables et en évitant les énergies fossiles, notamment le charbon, sinon ce sera une catastrophe pour nous et une trahison pour les générations futures. Bon courage à tous les gens honnêtes, généreux et conscients pour un monde vert et propre. Notre espoir est de voir décarboniser l'environnement et surtout les esprits, en espérant que les promesses prises par les participants seront tenues.