Alors que son nom est évoqué avec insistance depuis plus de trois jours comme étant le nouvel entraîneur du Mouloudia d'Oran, Moez Bououkaz n'a encore fait aucun pas concret qui confirmerait, officiellement, cette thèse. Toujours sous contrat avec l'Etoile Sportive de Métlaoui, dont il dirigera l'équipe première aujourd'hui en fin d'après-midi face à l'Espérance de Tunis, l'ancien joueur du FC Sion a, certes, évoqué une résiliation avec son président Boujlel vendredi dernier, afin de pouvoir donner suite à la sollicitation du club d'El-Hamri comme explicité en cet espace avant-hier, mais rien n'a été fait. Bien qu'existe une possibilité de voir les deux parties se réunir une nouvelle fois, ce soir, à l'issue du match ESM-EST, Moez Bououkaz n'a, en fait, pas encore pris de décision officielle à ce propos. Connaissant parfaitement le contexte mouloudéen et l'énorme fossé conflictuel qui sépare la direction oranaise de son public, le technicien helvétique ne veut prendre aucun risque et mettre ainsi, en péril ses excellents rapports avec les supporters du MCO qui lui vouent un immense respect après la belle aventure d'une saison (2017-2018) vécue ensemble. Et même au cas où il finirait par être convaincu de la faisabilité du "projet mouloudéen" et de la possibilité de "fédérer les supporters autour de leur équipe", Moez Bououkaz ne pourrait pas être à Oran avant la semaine prochaine. S'étant mis d'accord avec l'ancien attaquant Bachir Mechri dit "Baby" pour le seconder dans sa tâche, l'actuel driver de Métlaoui réfléchit, du reste, à l'idée de le "dépêcher" au chevet de l'équipe pour entamer le programme concocté en commun "afin de ne pas perdre trop de temps" au cas où le deal oral avec Tayeb Mehiaoui viendrait à se concrétiser. Le fait de ne pas avoir eu à gérer la préparation estivale de l'équipe et de ne pas avoir choisi lui-même les éléments à recruter, tout comme les échos qui lui parviennent d'Oran à propos du manque de qualité au sein du groupe et du boycott des supporters sont, en parallèle, autant d'éléments qui font que Moez Bououkaz réfléchisse à deux fois avant de prendre, ce soir, sa décision finale.