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Le nombre de clubs de la Ligue 1 pourrait être réduit jusqu'à 12 EN RAISON DES EXIGENCES DU CAHIER DES CHARGES DE LA CAF POUR LA LICENCE DE CLUB PROFESSIONNEL
Le président de la FAF, Charef Eddine Amara, a laissé entendre dans sa conférence de presse que même si l'assemblée générale a adopté un système de compétition avec une Ligue 1 à 16 clubs dès la prochaine saison, il n'en demeure pas moins que le maintien de ces 16 clubs en Ligue 1 demeure tributaire aussi du cahier des charges pour l'obtention de la licence de club professionnel exigé par la CAF. Il a indiqué que le nombre des clubs composant la Ligue 1 pourrait être réduit jusqu'à 12 équipes, comme le souhaite du reste la commission du MJS. Pourquoi ? En fait, il faut savoir que la direction de la CAF, sous la houlette du nouveau président Patrice Motsepe, et sous l'impulsion du président de la FIFA, Gianni Infantino, veut professionnaliser le monde du football en Afrique. Récemment, la FAF avait annoncé que la CAF vient de décider l'instauration, à compter de la saison 2022-2023, de la licence de club professionnel pour l'ensemble des clubs de la Ligue 1, alors que cette exigence ne concernait auparavant que les clubs engagés en compétitions africaines. Les clubs doivent obligatoirement donc satisfaire certaines conditions draconiennes, à l'image du fait qu'ils ne doivent avoir aucune dette vis-à-vis des joueurs, des entraîneurs, des organismes des impôts ou de la Caisse d'assurance et de retraite. Or, pratiquement tous les clubs algériens dits professionnels ont des ardoises salées au sein de la direction des impôts et de la CNR. Ce sont des centaines de milliards de dinars restées impayées, sans que l'Etat bouge le petit doigt depuis l'avènement du professionnalisme en 2010. Les clubs doivent aussi posséder un stade homologué, un siège... Il sera donc difficile de trouver un club, en dehors de ceux parrainés par les sociétés nationales, à même de remplir les conditions pour l'obtention de la licence de club professionnel, d'où les appréhensions de Charef Eddine Amara, qui rappelle du reste que la FAF pourrait être sévèrement sanctionnée dans le cas où "nous accordons la licence de club professionnel à un club qui ne le mérite pas".