Le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) a condamné avec force la répression qui s'est abattue sur les populations sahraouies des territoires occupés. Dans un communiqué daté du 4 novembre dernier, l'ONG présidée par Mahrez Lamari a dénoncé “la politique de colonisation” menée par le Maroc au Sahara occidental, ainsi que “l'exploitation illégale” des richesses de ce territoire. “La résistance populaire sahraouie, les manifestations pacifiques des citoyens civils sahraouis (…), de défenseurs des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés sont durement et violemment réprimées”, s'est insurgé le CNASPS, non sans appeler l'ONU “à assumer ses responsabilités et à intervenir dans les territoires occupés du Sahara occidental, pour éviter l'irréparable et venir en aide (…) à un peuple en danger”. L'organisation algérienne a également interpellé “la conscience internationale”, pour que soit mis un terme à cette “situation immorale qualifiée de crime contre l'humanité”. Elle a, en outre, demandé aux Nations unies, au Conseil de sécurité, à l'Union européenne, à la Commission européenne et au Conseil de l'Europe, ainsi qu'au Parlement européen et à l'Union africaine, d'agir en faveur du “strict respect” des résolutions de l'Assemblée générale, de “l'arrêt immédiat des violations des droits de l'Homme” dans les territoires occupés, d'adopter “des sanctions” contre Rabat et de rappeler à ce pays que “seule l'application du plan de paix de l'ONU constitue une garantie à l'exercice légitime du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination”. H. A.