Organisé traditionnellement, chaque année, au mois d'octobre, le FIBDA version 2021 se déroulera du 22 au 26 décembre à l'Office Riadh El-Feth sous le slogan "L'édition de la renaissance". Les axes principaux de ce 13e rendez-vous seront la formation et la relance de l'édition du 9e art, selon son nouveau commissaire, Salim Brahimi. C'est après deux années d'arrêt que le Festival international de la bande dessinée revient pour une treizième édition marquée du sceau de la renaissance et du renouveau. Et c'est lors d'une conférence de presse organisée hier à l'Office Riadh El-Feth, par le nouveau commissariat du festival, à sa tête Salim Brahimi (journaliste et éditeur de bandes dessinées) que les grandes lignes de la manifestation ont été données. Organisé traditionnellement au mois d'octobre de chaque année depuis sa création en 2008, le FIBDA 2021 est prévu du 22 au 26 décembre sous le slogan "L'édition de la renaissance". La treizième édition promet aux mangakas, cosplayers et autres otakus de nombreuses activités, ateliers, animations et même de la musique pour le retour tant attendu de la principale manifestation du 9e art sur le continent africain. La Tunisie sera l'invitée d'honneur de la 13e édition, avec la présence des artistes Anouar Ouzghati, Sarah Bouaouina, Medghiche Hadi et Yassine Ellil. Outre nos voisins de l'Est, des bédéistes des quatre coins de la planète prendront part à la manifestation comme le Japon, la Côte d'Ivoire, la Pologne, les Etats-Unis ainsi que la France. Les artistes invités, comme Isabelle Jeudy (championne du monde de cosplay en 2007), Alice Hérault (championne de France de cosplay), Aoyagi Etsuko, Miki Yamamoto animeront plusieurs ateliers, concours, rencontres et conférences à destination des enfants, des adultes et des étudiants de l'Ecole supérieure des beaux-arts d'Alger, signataire d'une convention de partenariat avec le FIBDA. Focus sur la formation Le volet formation et la professionnalisation seront les axes principaux de cette édition, ont fait savoir les organisateurs. Toutes les expositions nationales et internationales seront montées par un professionnel (professeur à l'ESBA) qui encadrera dix étudiants. "Leur travail sera noté et entrera dans le cadre de leur stage académique et cursus universitaire", ont fait savoir les organisateurs. Ces ateliers-modules permettront aux étudiants en master d'acquérir des compétences en montage d'expositions, sous la houlette du professeur et chargé de la programmation de l'école, Karim Sergoua. En sus, une fresque BD réalisée par les étudiants sous le thème "La BD pour lutter contre le coronavirus" sera dévoilée à l'ouverture du festival, ainsi qu'une exposition regroupant les travaux de leur fin d'études. Le FIBDA prévoit également des "formations de niveau international" à ces étudiants, dans le but de les orienter dans leurs futurs métiers, à travers des rencontres-débats et ateliers animés par des professeurs de l'université de Tsukuba à Tokyo ainsi que des stars du manga japonais. À ce propos, Brahimi dira : "La philosophie du festival est de s'amuser, notre but en même temps est de mettre en évidence l'aspect formation, d'où la signature de la convention avec l'Ecole des beaux-arts. La finalité est de les mettre dans un environnement professionnel où ils peuvent découvrir comment travailler concrètement dans le monde du 9e art." Il sera également question de relancer l'édition et les métiers du 9e art pour Salim Brahimi, qui entend poser les jalons de "mesures incitatives pour l'émergence de projets BD". À cet effet, le festival "a offert des stands gratuitement aux éditeurs qui se lancent dans la bande dessinée", en plus d'élargir le créneau des métiers participants aux illustrateurs, encreurs, story-boarders, coloristes, aux éditeurs du livre de jeunesse, du livre illustré et aux livres de conte. À noter également qu'un espace de e-gaming, de speed-drawing sur tablette graphique, de lecture de contes populaires algériens ainsi qu'un concert du groupe de trash metal Jugulator sont prévus durant l'évènement. Le prix d'entrée a été fixé à 500 DA, et des tarifs réduits seront appliqués pour les familles et les étudiants de l'Ecole des beaux-arts.