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LA BOURGEOISE
21e partie
Publié dans Liberté le 26 - 12 - 2021

Résumé : Mordjana est offusquée. La réaction des femmes à son encontre a jeté un voile sur son bonheur naissant. Sa tristesse s'accentue lorsque Maroua vient lui annoncer son départ imminent. La jeune femme sait que, désormais, elle va se sentir bien seule. Samir va reprendre son travail. Et elle... que deviendra-t-elle donc ?
Elle pousse un soupir. Trop de choses se passent en même temps. Tout se bouscule dans sa tête à une vitesse incroyable.
-Je n'aimerais pas te quitter en emportant avec moi cette image de tristesse qui émane de ton être, Mordjana. Je préfère plutôt cet air heureux que tu affichais ce matin. N'oublies pas que tu es une toute jeune mariée.
Mordjana ébauche un sourire.
-J'étais heureuse durant quelques heures. Ma vie n'a jamais été un fleuve tranquille, tu le sais bien Maroua. Alors cela devrait continuer ainsi jusqu'à la fin de mes jours.
-Ne dis pas ça Mordjana. Je suis certaine que Samir fera tout pour te rendre heureuse et comblée auprès de lui.
La jeune femme soupire encore.
-Samir a peut-être voulu juste être gentil. Il ne voulait pas me brusquer. C'est un homme sensible qui veut juste ménager ma susceptibilité.
-Je ne le pense pas. S'il ne voulait pas de toi, il te l'aurait fait sentir.
Malika entre dans la chambre et interrompt leur conversation.
-Maroua, tu n'as pas encore déjeuné ? Ton père et ton frère s'impatientent.
Maroua se lève.
-Cela ne fait rien. Je vais leur dire qu'on peut démarrer tout de suite.
Malika la retient par le bras.
-Je ne le permettrais pas. Ils peuvent bien patienter encore une petite heure. Tu dois d'abord déjeuner avec Mordjana.
Elle sort, puis revient quelques minutes plus tard pour déposer des assiettes sur la table basse, avant d'aller chercher les hors-d'œuvre.
- Servez-vous donc. Je ne vais pas vous prier de manger, alors que vous êtes des nôtres maintenant.
-Et toi donc Malika ? Je suis certaine que tu n'as rien avalé depuis le dîner d'hier soir, et encore, je ne sais même pas si tu as dîné.
-Détrompe-toi Maroua. J'ai diné et je me suis tellement goinfrée de sucreries que cela m'a incommodée une bonne partie de la nuit.
-Nous n'allons pas manger sans toi. Tu vas partager ce déjeuner avec nous.
-Mais je dois...
-Chut ! N'ajoute rien. J'aimerais juste partager avec toi et Mordjana, ces instants qui précèdent mon retour au bled.
Malika sourit.
-Tu as raison. Nous n'allons pas nous revoir de sitôt. Laissez-moi juste le temps d'aller chercher les autres plats.
Le déjeuner se passe dans une ambiance conviviale. Malgré sa tristesse, Mordjana fait honneur au repas et discute joyeusement avec Maroua et Malika. Elles dégustent ensuite un café noir, avant que Maroua se décide à prendre congé. Mordjana la serre longuement dans ses bras, et elles versent toutes les deux quelques larmes.
La séparation est toujours pénible, et les deux jeunes femmes savent que la distance qui les sépare désormais ne pouvait être comblée que par un échange régulier de nouvelles entres elles.
-Heureusement que nous avons nos téléphones mobiles, dit Mordjana en essuyant ses larmes.
-Je t'appellerai tous les jours. Tu n'auras pas à t'inquiéter. Et je vais dire à maman que ton mari est quelqu'un de bien, et que sa famille n'est pas en reste.
Elles se quittent par une dernière étreinte. Mordjana suit sa sœur jusqu'au seuil de sa chambre en lui recommandant d'être plus patiente avec son mari et sa belle-mère.
Après le départ de sa sœur, la jeune femme se sent bien seule. Elle se laisse tomber sur son lit et pleure encore un moment, avant de se relever pour mettre un peu d'ordre dans la pièce. Malika, qui vient de terminer la vaisselle, lui propose de visiter la maison. Elle lui fait découvrir les longs couloirs du premier étage, les pièces, les salons, la terrasse et même un petit jardin mitoyen à la cour où poussent un oranger et toutes sortes de fleurs.
-Votre maison est bien belle, Malika
-C'est la tienne aussi depuis que tu es parmi nous.
-Je me sens encore étrangère à la maison et même à la famille.
-Rien de plus normal. Tu viens d'atterrir,et tu te sens dépaysée. C'était mon cas aussi au début de mon mariage.
-Et ensuite ?
-Eh bien, le temps a fait le reste, et je me suis vite habituée à ma nouvelle vie.
-Tu avais connu ton mari avant de l'épouser ?
-Pas tout à fait. C'était un cousin éloigné qui venait de temps à autre à la maison. Nous avions partagé nos jeux étant enfants. Plus tard, nous nous sommes découvert certaines affinités. Mais je n'ai jamais cru qu'un jour il allait m'avouer des sentiments cachés et me demander de l'épouser.
Intéressée par le sujet, Mordjana l'écoute tout en la suivant dans l'escalier qui mène vers une autre aile de la maison.

à suivre

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