Le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (Cnapeste) vient de rendre public un communiqué par lequel il annonce le report de la grève nationale cyclique de deux jours par semaine, prévue pour les 25 et 26 janvier. "Considérant la situation sanitaire qui prévaut au sein des établissements scolaires, le conseil national décide de reporter à une date ultérieure son mouvement de grève nationale", explique le Cnapeste dans son communiqué, précisant que ce report concerne également la tenue des assemblées générales au niveau des établissements scolaires et les conseils de wilaya qui suivent juste après. Le conseil national appelle en revanche, lit-on dans le même document, sa base militante à maintenir le boycott de l'opération de report des notes trimestrielles sur les bulletins. Messaoud Boudiba, coordinateur national du Cnapeste, dénonce fermement la décision de maintenir l'encadrement dans les écoles au moment où la pandémie gagne du terrain et fait endosser l'entière responsabilité à la tutelle quant aux conséquences qui en découleront, alerte ce responsable. Et d'enchaîner : "Le ministère de l'Education a fait encore plus et a exigé, via les directions de l'éducation, d'instruire les chefs d'établissement d'instaurer le pointage et d'être présents dans l'établissement de 8h à 14h, c'est illégal et inadmissible", s'insurge M. Boudiba, qui rappelle que nombre d'enseignants et de cadres administratifs ont été testés positifs au virus. "La décision de fermeture des écoles signifie un arrêt total de l'activité et permet de faire un diagnostic sur la situation sanitaire qui y prévaut et prendre ainsi les dispositions nécessaires pour stopper la propagation du virus et non le contraire", conclut M. Boudiba.