Cinquante six opérateurs économiques ont été interdits d'intervenir sur le commerce extérieur (importation ou exportation) à cause des infractions constatées lors des actions de contrôle effectuées par les inspecteurs de la Banque d'Algérie en 2004. Cette décision a été prise par mesure conservatoire. C'est du moins ce qu'a déclaré, hier, M. Laksaci dans ses réponses aux députés. Cette mesure a été, pour rappel, déjà prise l'année 2003 et a concerné 12 opérateurs. En outre, 51 procès-verbaux de constatation d'infraction correspondant à 9 178 dossiers de domiciliation irréguliers en 2004 contre 42 PV englobant 3 497 dossiers de domiciliation irréguliers ont été établis par les agents de la Banque d'Algérie. En matière de contrôle a posteriori des opérations de commerce extérieur par la Banque d'Algérie, 31 575 dossiers de domiciliation ont été contrôlés. La Banque d'Algérie a également procédé au retrait des agréments sur le commerce extérieur pour 3 agences de la Banque nationale d'Algérie (BNA). Le dinar algérien est, selon le gouverneur de la Banque d'Algérie, stable. Le taux de change effectif, réel est stable depuis 2004. Il a déjà atteint son équilibre en 2003. Cette stabilité indique la performance de l'économie vis-à-vis du reste des pays du monde. Les dépôts du Trésor public à la Banque d'Algérie ont atteint 1 700 milliards de DA à fin octobre 2005. Ce sont essentiellement des ressources du fonds de régulation. Le taux d'épargne nationale est, affirmera M. Laksaci, soutenu et élevé. L'excédent de l'épargne est de plus de 18% par rapport au produit intérieur brut (PIB). Ce résultat, avouera le premier responsable de la Banque d'Algérie, fait de l'Algérie un partenaire solvable par rapport aux autres pays du monde. Ce qui permettra à l'Etat de réaliser, précisera-t-il encore, son plan quinquennal sans recourir aux financements du reste du monde. B. K.