Dans une communication sur l'évolution de la réforme bancaire, présentée hier, à l'invitation de la confédération des finances, Karim Djoudi, ministre délégué chargé de la réforme financière, a abordé ses objectifs qui se résument à une meilleure gouvernance des banques, un système de paiement et d'information moderne qui rende les opérations bancaires plus rapides, une innovation dans les produits bancaires pour répondre à la demande. Le ministre a abordé la privatisation des banques. La banque française Rotschild a été choisie pour accompagner la privatisation du CPA, a-t-il rappelé. Elle a un an pour boucler l'opération : c'est-à-dire la sélection d'un repreneur qui sera majoritaire dans le capital de cet établissement. “Il ya un marché en Algérie. Pour preuve, les filiales des banques étrangères sont en train de développer leur réseaux en Algérie”. Sur le choix du CPA, il a expliqué que cette banque détient 12% du marché. Sa clientèle est constituée de petites et moyennes entreprises et de professions libérales. Ce qui correspond à la demande des repreneurs, a-t-il laissé entendre. Dans son exposé, il a souligné les progrès dans la mise en œuvre de la réforme bancaire. De nouveaux chèques sécurisés, systématisation des cartes à puces qui auront une double fonction : retrait d'argent et paiement, autant d'actions qui seront entamées incessamment, voire à partir de l'an prochain. Le chèque sera privilégié dans les transactions. Il a rappelé que le crédit immobilier sera également privilégié, pour contribuer à résorber la crise du logement. N. R.