Le département de M.Djoudi a réussi la prouesse d'appliquer le système de paiement de masse en moins de deux ans. Loin des feux de la rampe, la réforme financière entamée par le ministre délégué auprès du ministre des Finances chargé de la Réforme financière, Karim Djoudi, s'exécute avec certitude. Ces résultats commencent à se faire sentir concrètement sur le terrain. L'un des aspects de cette réforme concerne notamment, l'entrée en service du nouveau système de paiement. Un système qui consiste en un ensemble d'instruments et de procédures permettant d'effectuer des paiements rapides modernisés. Grâce à cette procédure, les délais d'encaissement qui pouvaient atteindre jusqu'à un mois, ont été ramenés à un maximum de 48 heures. Cette mesure vise à doter le système bancaire de «rapidité et de souplesse». A l'instar du système de règlement en temps réel des gros montants, lancé en février 2006 par la Banque d'Algérie pour les montants supérieurs à un million de dinars, le dispositif de paiement de masse permettra le règlement par virement bancaire en temps réel de tout montant inférieur à un million de dinars. Le nouveau système de télécompensation, permet le traitement automatisé des chèques sur tout le territoire national. Son démarrage donne ainsi aux opérations de paiement par chèque un maximum de rapidité et de sécurité. Outre la rapidité de l'exécution des opérations bancaires, ce système permettra d'assurer la gestion, la surveillance, le contrôle et, donc, la traçabilité de toute l'opération de paiement. Aussi, les attentes des différents acteurs que sont les clients, les banques et les pouvoirs publics sont largement satisfaites. Il faut relever également la volonté affichée par l'Etat, la Banque d'Algérie, les banques primaires et Algérie Poste. Cette nouvelle méthode de paiement électronique introduite dans le cadre de la réforme du secteur bancaire, a quasiment verrouillé toutes les pratiques douteuses. «Les premiers surpris de ce système sont ceux qui ont l'habitude d'émettre des chèques sans provision», a-t-on appris du ministère des Finances. La réforme financière menée sous la férule de Karim Djoudi, considéré comme le concepteur de cette réforme, entame ainsi son décollage de façon déterminée et progressive. Des pays aux compétences économiques reconnues dans le monde ont entre cinq à sept ans pour mettre en place le système de paiement de masse. Le département de Karim Djoudi a réussi la prouesse de l'appliquer en moins de deux ans. Il est évident que la réforme financière constitue une condition nécessaire d'abord pour attirer les investissements étrangers et ensuite pour un développement durable du pays. Au centre des programmes des différents gouvernements depuis l'ouverture démocratique et économique du pays à la fin des années 80, la réforme bancaire commence à bénéficier de l'attention des pouvoirs publics. Le nouveau dispositif réglementaire qui régit le système économique algérien que conduit Karim Djoudi, vise à donner aux investisseurs potentiels une meilleure visibilité du marché algérien. Trois objectifs essentiels marquent la réforme en profondeur que mène le ministre délégué. Ils concernent la promotion d'un environnement bancaire plus concurrentiel. Cela s'est concrétisé par la modernisation du système de paiement et d'intermédiation, avec la mise en oeuvre du nouveau système de télécompensation, l'amélioration des modalités de gouvernance et de supervision financière, et enfin, le lancement du processus de privatisation de trois premières banques publiques, à commencer par le Crédit Populaire d'Algérie (CPA).