Devant certaines déclarations ridicules émanant de “pseudo acteurs du football” et, notamment de M. Bouabdallah Rachid, directeur de l'Observatoire national du sport, qu'il gère seul au mépris du décret organisant cette importante structure de concertation et de propositions censée être composée de tous les présidents de fédérations, du Comité olympique algérien et des représentants des différents ministères concernés, et qui n'ont d'ailleurs jamais été convoqués aux réunions statuaires prévus par le texte (cf. décret n° 96-143 du 20.04.96). M. Bouabdallah Rachid doit introduire la démocratie d'abord dans l'Observatoire avant de s'engager à donner des leçons, d'autant qu'il dispose d'un budget pour on ne sait quoi ? Parler du football quand on a été battu à plate couture aux dernières élections de la Fédération algérienne de football en 2001 devient presque indécent. D'ailleurs, tout le monde se souvient de l'anarchique gestion du football par le fameux groupement dirigé par le président du CA Batna. L'assemblée générale du football a rejeté ce “vieux routier” du football et elle continuera à le faire selon nous. Quand à ceux qui parlent d'invalidité de l'assemblée générale de la Fédération algérienne de football, il suffit de leur dire que ce pays est heureusement géré par les lois de la République et que la justice est garantie par l'Etat pour tous. Ainsi, nul n'est au-dessus de la loi. Afin d'éclairer encore une fois l'opinion publique et sportive que ce que l'on appelle aujourd'hui “le débat dans l'assemblée générale”. Voici l'énoncé de l'article 12 du règlement intérieur de la Fédération algérienne de football qui régit les travaux des assemblées générales. Censé être connu par tous les membres de cette auguste assemblée de la Fédération dont certains l'avaient même présidée. L'intervention des participants, lors des débats, est assujettie à une inscription préalable. A cet effet, le président dresse, pour chaque point inscrit à l'ordre du jour et après la lecture du point à soumettre au débat, la liste des demandes d'intervention. Il peut ouvrir en tant que de besoin une liste additionnelle avant de déclarer la liste close. Lorsque le président estime qu'une question a été suffisamment débattue, il peut déclarer le débat clos. L'assemblée générale ordinaire du 20 novembre 2005 a adopté son ordre du jour alors que personne ne s'était inscrit ou manifesté pour prendre la parole et/ou demandé un débat. Seul M. Allik Saïd, président de l'USM Alger, avait écrit et obtenu le droit d'intervenir. Le président de séance a néanmoins invité tous les membres désirant intervenir de le faire dans le point consacré aux “divers”. Les personnes qui évoquent l'absence de débat dans un geste “anti-sportif” et “anti-démocratique” se sont retirées, comme de coutume, de la salle. Ils étaient 14 sur 121. Voilà les chiffres par lesquels une minorité veut s'imposer à la majorité écrasante et se vanter de démocratie. L'opinion sportive et publique jugera d'elle-même. Le président M. RAOURAOUA