La rencontre, qui a regroupé durant deux jours, les 5 et 6 décembre à Oran, les syndicats de l'enseignement supérieur des 5 pays du Maghreb, s'est achevée, hier, après des tractations laborieuses autour de certains articles du statut de la future union comme nous avons pu le constater. Un statut dont les grandes lignes ont été élaborées par les 5 représentants des délégations syndicales du supérieur maghrébin, mais qui finalement ne seront adoptées définitivement que lors du congrès constitutif de l'union qui aura lieu à Rabat les 17, 18 et 19 mars 2006, comme souhaité par les Marocains dès le début. à Oran, se sera finalement juste l'annonce officielle de la naissance de cette union des syndicalistes du supérieur maghrébin qui viendra sanctionner la rencontre de deux jours. Les points d'achoppement ont notamment porté, nous dit-on, sur la présidence de l'union et de la domiciliation du siège. Si l'Union des syndicats du supérieur du Maghreb aura un siège à Rabat, la présidence ne pourra alors revenir aux marocains. Le congrès constitutif, qui verra la participation de 25 délégués en tout, aura à définir les structures internes de l'union et à répartir entre les 5 pays les postes tels que la présidence, le secrétariat, les finances, etc. Les délégués des 5 syndicats maghrébins ont encore tenu à préciser qu'au sein de cette union les syndicats des enseignants du supérieur conserveront leur autonomie, et qu'il ne peut y avoir d'ingérence de l'union au sein des syndicats. L'un des participants aura la conclusion qui s'impose en déclarant que “l'objectif de cette union entre enseignants du supérieur est de donner l'exemple pour la construction d'un Maghreb démocratique !...” F. Boumediene