Suite à la déclaration de Yahia Guidoum, ministre de la Jeunesse et des Sports, rapportée par la presse, l'ex-président de la FAF, Mohamed Raouraoua, tient à nouveau à apporter les précisions suivantes : L'ex-président met au défi M. Guidoum de prouver que la FAF avait reçu 140 milliards de centimes en 4 ans. Par contre, la FAF a publié ses comptes dans la transparence et a démontré que les chiffres avancés sont erronés. D'ailleurs, il avait été précisé que ce budget de 4 ans de la FAF ne représente que le budget annuel de certaines fédérations voisines. Le ministre devrait demander des explications et des preuves de virement à ceux qui l'ont mal informé. Concernant la durée du dernier mandat électif de l'ex-bureau fédéral, il est utile de rappeler que l'AG de la FAF, souveraine, avait élu conformément à ses statuts un BF en novembre 2001 pour quatre années. Ce mandat a pris fin en novembre 2005. Concernant l'échec annoncé par le MJS, l'ex-président précise que contrairement à ce qui a été avancé, la FAF, et de l'avis de tous, a accompli sa mission relative à l'organisation et la structuration, notamment au plan des textes statutaires et réglementaires, et des compétitions. Il convient de rappeler que la FAF et ses ligues organisent 119 championnats seniors et plus de 350 championnats de jeunes, ce qui représente plus 100 000 rencontres par an. La preuve de cette organisation, malgré la conjoncture actuelle, est qu'elle continue d'animer nos terrains et de constituer l'attraction de nos jeunes sur les stades d'Algérie. Ceci démontre l'immense activité de la FAF et de ses ligues. Quant à l'échec des équipes nationales, il est établi qu'il est l'échec de tous ceux qui concourent à la vie du football national (clubs, fédération et administration des sports.) En dehors du modeste budget alloué à la FAF, quels sont les moyens infrastructurels et technique spécifiques mis à la disposition des clubs de l'élite des équipes nationales par le MJS, malgré les instructions des plus hautes autorités du pays pour pouvoir se hisser ne serait-ce qu'au niveau continental ? L'ex-président précise que pour ce qui le concerne, il n'a fait appel à aucune institution internationale pour se maintenir. La preuve est qu'il n'a pas sollicité et qu'il ne sollicitera aucun mandat, malgré la très forte demande de la majorité des membres de l'AG. L'ex-président précise qu'il n'est plus responsable de l'avenir de la FAF et qu'il demeure un modeste membre de l'AG.