L'équipementier allemand Puma s'offre une première victoire symbolique au détriment de ses concurrents Adidas et Nike, devenant le fournisseur le plus présent sur les terrains d'un Mondial de football, à l'occasion de l'édition 2006 disputée en Allemagne du 9 juin au 9 juillet. La société d'Herzogenaurach (sud), équipera pour la première fois de son histoire onze des 32 sélections nationales qualifiées pour la Coupe du monde. Pas de grands noms à l'exception de l'Italie, mais des équipes avec un bon capital sympathie comme la Pologne, la Suisse, la République tchèque, la Tunisie, le Ghana, la Côte d'Ivoire, le Togo, le Paraguay, l'Iran et l'Arabie Saoudite. Longtemps indiscutable leader dans le monde du football, Adidas, vieux rival et voisin de Puma — né d'une scission au sein de la famille Dassler, fondatrice de la marque aux trois bandes — devra se contenter de six équipes, pour la plupart des “grosses cylindrées” comme l'Allemagne, pays hôte, la France, l'Espagne, l'Argentine, le Japon et Trinité-et-Tobago. Quant à l'Américain Nike, il est le fournisseur officiel de huit équipes dont le champion du monde en titre, le Brésil. Ses couleurs (et intérêts financiers) seront également défendus par les Pays-Bas, le Portugal, la Croatie, les Etats-Unis, le Mexique, la Corée du Sud et l'Australie. Mais plus que le nombre, les équipementiers espèrent avoir misé (et dépensé beaucoup d'argent en campagne publicitaire) sur la bonne équipe : Adidas, équipementier de la France en 1998, et Nike, au Brésil en 2002, s'étaient trouvés provisoirement en rupture de stock après la victoire de leurs protégés. D'ores et déjà, Adidas, depuis de longues années fournisseur officiel de la Fédération internationale de football (FIFA), a annoncé jeudi avoir rempli ses objectifs de vente de produits dérivés de la Coupe du monde de football 2006 : 10 millions de ballons, 1,5 million de maillots et 1 million de paires de chaussures Predator.