Ni les années ni la vindicte n'ont eu raison de sa détermination. Benyoucef Mellouk n'en démord pas. L'affaire des magistrats qu'il a dévoilée alors qu'il était directeur du contentieux et des affaires sociales à la chancellerie au début des années 80, le hante à ce jour. Après avoir frappé à la porte de tous ses prédécesseurs, il interpelle Tayeb Belaïz. Dans un courrier qu'il lui a transmis hier, il lui demande de rouvrir le dossier et de braver les “juges intouchables, ayant usurpé la qualité d'anciens maquisards pour gravir les échelons de la réussite professionnelle et sociale”.