L'offre de produits locaux se diversifie, épousant la demande de la clientèle en quête de qualité. Le secteur de l'agroalimentaire continue à attirer les investisseurs et pousse ceux qui s'y sont investis à doubler leurs efforts pour faire face à la concurrence devenue de plus en plus rude. C'est le cas de Cevital qui expose sur son stand à la FPN un nouveau produit. Il s'agit de son sucre d'un kilogramme en portions dénommé Dolce. C'est un sucre blanc raffiné d'une qualité supérieure et répondant aux normes CEE. Le groupe agroalimentaire, présidé par M. Issad Rebrab, offre un sucre idéal pour toutes circonstances. C'est un produit qui se veut un facteur d'équilibre et de plaisir au service de l'alimentation. Il est issu du raffinage du sucre roux de canne. Il est composé de saccharose purifié. Les glucides, dont il dispose, fournissent l'énergie nécessaire au fonctionnement de l'organisme. Cevital conseille à ses clients de consommer quotidiennement son sucre en proportions équilibrées avec d'autres nutriments. Les besoins énergétiques journaliers pour les hommes sont estimés entre 2 100 et 3 000 kilocalories (kcal) alors que pour les femmes, ils se situent entre 1 800 et 2 200 kcal. Il faut noter que 100 grammes de sucre de Cevital fournissent 400 kcal. La raffinerie de sucre de Cevital est dotée d'infrastructures et d'équipements modernes lui permettant de produire 1 600 tonnes/jour de sucre blanc raffiné. Cevital : le sucre en morceaux sous le label Dolce arrive La matière première, à savoir le sucre roux, est déchargée de navires vraquiers, de 25 000 à 30 000 tonnes, puis stockée. De prime abord, le sucre suit l'étape de l'affinage et de la refonte, la carbonatation, la décoloration, la concentration, la cristallisation, le séchage, la maturation et enfin le conditionnement. Le sucre raffiné est conditionné dans des boîtes de 1 kilogramme (1kg), des sacs de 50 kg et des big bag de 1 tonne. Par ailleurs, l'usine de production d'eau minérale que le groupe a rachetée, en l'occurrence Lala Khadidja, sera opérationnelle à partir de 2006. Cette unité disposera d'une capacité de production de 3 millions de bouteilles/jour. La margarine Matina sera bientôt mise sur le marché sous un autre conditionnement. À noter que la capacité de production de la raffinerie d'huile est de 1 800 tonnes/jour, celle du sucre est de 1 600 tonnes/jour, la margarinerie est de 600 tonnes/jour. Le groupe dispose d'un terminal de déchargement du port de Béjaïa de 2 000 tonnes/heure. Les silos portuaires peuvent contenir jusqu'à 182 000 tonnes. De son côté, la société Tchin lait, qui produit le lait Candia, vient de mettre sur le marché les petites briques pour enfants de 20 cl. Il s'agit des jus lactés (lait mélangé à des jus de fruits, orange, ananas, pêche et abricot…) Candia : commercialisation prochaine de la poudre de lait infantile Le prix de la brique sera affiché entre 20 DA et 25 DA chez le détaillant. À compter de 2006, l'entreprise lancera de nouveaux produits. Outre les enfants, c'est au tour des bébés de s'offrir leur propre produit. Ainsi, la poudre infantile Candia sera commercialisée à partir de l'année prochaine. Actuellement, le lait au parfum fraise, un nouveau produit, est testé et reformulé en fonction des besoins des consommateurs avant de le mettre sur le marché. Les 3 types de lait Candia (demi-écrémé, totalement écrémé et entier) se vendent à 90 DA au sud du pays alors qu'il est cédé à environ 45 DA. Ce sont des laits UHT (ultra haute température). L'usine, installée à Béjaïa, vient de connaître une extension. Sa capacité de production est passée de 200 000 litres/jour à 400 000 litres/jour avec le lancement de la seconde ligne dès la fin du mois de Ramadhan. Tchin lait, rappelle-t-on, détient une franchise de Candia France. Celui-ci assure l'assistance technique. La société emploie quelque 250 personnes. Tchin Lait est le leader sur le marché national dans le créneau du lait UHT. Il est classé parmi les trois meilleures franchises mondiales de Candia France en termes de chiffre d'affaires, d'évolution de gamme et de volume de production. Badreddine K.