Manque d'encadrement, problème de transport, d'hébergement, lamentables conditions d'enseignement, insécurité au niveau du campus et des cités universitaires ; la famille estudiantine en a ras le bol et menace de recourir à tous les moyens pour changer cette situation. Les étudiants de l'université de Mostaganem vivent au rythme de multiples et interminables agitations qui secouent, malheureusement, son rôle pédagogique et scientifique. Troublés et très agités, les étudiants se disent victimes de nombreux problèmes pédagogiques et sociaux, des conditions de vie qui, selon eux, demeurent insupportables et insurmontables jusqu'à présent. Ils citent entres autres la discrimination, l'injustice et l'insécurité qui règne au sein du campus. Un communiqué a été adressé dernièrement au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique par l'Ugel. Il dénonce la situation désastreuse dont laquelle se débatent les étudiants chaque jour que Dieu fait. L'accent a été mis sur l'éternelle contrainte de transport qui empoisonne la vie des étudiants ainsi que les problèmes sécuritaires, du fait que toutes résidences universitaires, notamment la cité Benyahia-Belkacem et celles des 1000 lits, ont connu récemment et à plusieurs reprises des infractions multiples. Des personnes étrangères et ivres de surcroît viennent perturber le repos des résidents par leur présence jusqu'à des heures tardives de la nuit pour y semer la panique sans que personne s'en soucie. Pour revenir au fameux problème de transport, il faut signaler qu'il a été à l'origine de plusieurs conflits avec l'administration et le lancement de divers mouvement de grève et de protestation. La montée au créneau des étudiants n'a hélas pas abouti à du concret puisque les promesses faites par l'administration ne visent en définitif qu'un apaisement temporaire. Aucune suite n'a été donnée aux doléances maintes fois ressassées par les “locataires” de ce campus. La sourde oreille des responsables administratifs n'a fait qu'exaspérer les contestataires qui, ne sachant plus à quel saint se vouer, ont décidé de recourir à toutes sortes de menaces pour faire aboutir leurs droits. Medjadji M.