Des rues impraticables Dès l'arrivée des premières pluies, le même scénario se répète chaque année. Des voies de circulation automobile ou piétonne sont inondées et deviennent impraticables. Le non-nettoyage préalable des réseaux d'évacuation des eaux pluviales par les services qualifiés et les innombrables détritus affluant des hauteurs avoisinantes font que les regards d'assainissement s'obstruent jusqu'à formation de mares au niveau des avenues du chef-lieu, d'autant que certaines voies étaient déjà assez dégradées par endroits. Le massacre de la forêt prend de l'ampleur En l'absence de gaz de ville, la coupe anarchique et illicite de bois par les riverains est devenue une pratique quotidienne qui cause de graves préjudices à la production forestière. Utilisé comme perches (pieds-droits) par des constructeurs et en combustible en cette période hivernale dans la plupart des foyers, le bois de chauffage se vend à des prix exorbitants, surtout que la demande augmente de plus en plus, de crainte par les paysans d'un hiver rigoureux, à l'image de celui de l'année précédente. Enfin de l'eau pure ! Après avoir été longuement déconseillée à toute utilisation, l'eau du robinet est enfin déclarée “bonne à tout usage domestique” par des affiches placardées sur les murs indiquant que les analyses bactériologiques effectuées sur l'eau ont démontré sa limpidité. Cette bonne nouvelle coïncide avec d'importantes chutes de pluie qui vont certainement alimenter les châteaux d'eau répartis à travers des villages limitrophes de cette commune, à sec depuis plusieurs mois. Hacène AOUIDAD