Le parcours de la formule location-vente, version AADL, sera désormais accompagné par l'implication directe des citoyens. Le suivi des chantiers et l'avancée des travaux sur l'ensemble des sites sont nouvellement des missions ouvertes aux représentants de la société civile que l'agence AADL a tenu à associer à sa démarche. Le tirage au sort de ces représentants de la société civile s'est déroulé mardi dernier en présence d'un huissier de justice. 300 candidatures ont été réceptionnées, précise Mme Bourenane, chargée de la communication, ajoutant que les résultats seront connus samedi prochain et feront l'objet d'une publication par voie de presse. “Il s'agira de retenir 1 à 2 citoyens par site”, mentionne-t-elle. Ces derniers, qui seront aussi des bénéficiaires de logements AADL, feront partie d'un comité de suivi aux côtés des ingénieurs et architectes de l'agence. Tout retard constaté, perturbation, manquement ou problème technique surgissant dans l'évolution des chantiers peut être ainsi relevé par les représentants de la société civile dont le rôle escompté est le souci de contribuer par des propositions et suggestions à servir comme nouvel œil de surveillance et de critique. Une vision de l'extérieure que l'AADL se promet de capitaliser sur le terrain. A. W. Investissements Colloque à Paris sur la reconversion de la dette Le ministre de la Participation et de la Promotion de l'investissement, M. Temmar, participera, demain, à un colloque économique sur la privatisation, centré sur la transformation de la dette algérienne en investissements, organisé à l'initiative du Club 92 regroupant des opérateurs nationaux résidant en France, et du secrétariat d'Etat français au développement durable dans le cadre de l'Année de l'Algérie en France. La délégation conduite par M. Temmar est composée de représentants des ministères des Finances, du Commerce, de la PME, de l'ANDI, ainsi que du rapporteur de la commission économique du Sénat. L'objectif de la rencontre est d'inciter les PME françaises à investir dans le cadre de la conversion d'un montant d'environ 60 millions d'euros de la dette algérienne en investissements, accordée par l'Hexagone. R. E.