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“Le poison en héritage”
Publié dans Liberté le 27 - 12 - 2005

RESUME : Durant les vacances, elles se rendent au village natal de sa mère. Mayssa rencontre ses oncles éloignés, pour la première fois et elle apprécie beaucoup leur compagnie. L'un d'eux a une fille qui étudie à Alger. Son adresse en main, elle décide d'aller la voir…
Au bout d'un temps qui paraît à Mayssa interminable, une jeune fille surgit dans le couloir.
Elle est frappée par leur ressemblance.
- Je ne te connais pas, remarque-
t-elle sans l'inviter à entrer. Qu'est-ce que tu me veux ?
- Voilà, je suis ta cousine. Je m'appelle Mayssa, c'est ton père, mon oncle Boualem qui m'a donné l'adresse, répond Mayssa. J'ai fait leur connaissance au village. J'avais hâte de te rencontrer.
- Ah ! Qu'est-ce que tu fais à Alger ?
- J'y étudie le droit, répond Mayssa. J'ai encore deux années. D'après mon oncle, tu étudies la médecine.
- Oui, c'est ma dernière année. Je n'ai pas beaucoup de temps libre, dit Nadia. Il faut que je retourne à mes livres.
- Je voudrais t'inviter à déjeuner, propose Mayssa. Durant la semaine, si tu es tentée, on pourrait se rendre à la maison. Cela ferait très plaisir à maman.
- Pourquoi pas ? Si j'ai une heure creuse, je passerais te voir à la cité. Donne-moi ton adresse.
Mayssa la lui écrit et elle est sans réaction quand Nadia ferme la porte après lui avoir fait un petit signe de la main, en guise d'au-revoir. Elle s'est attendue à ce qu'elles se fassent la bise, à un peu plus de chaleur de sa part. Elles sont cousines et, apparemment, Nadia ne s'est pas réjouie de ce fait nouveau dans sa vie. Elle repart très déçue. D'ailleurs, elle est si déçue qu'elle décide de ne plus chercher après elle. Ce sera à elle de faire le second pas. Mayssa reprend le chemin de l'université avec joie. Comme à son habitude, elle se consacre à ses cours. Elle aide aussi ses camarades de chambre dans leurs exposés. L'une d'elles, avec qui elle a beaucoup sympathisé depuis quelques semaines, finit par la convaincre de l'accompagner à un anniversaire fêté dans un restaurant.
- Cela te fera du bien. Tu pourrais rencontrer des gens intéressants.
Comme elles ont la même taille. Lydia lui prête une jolie robe et l'aide à se maquiller très légèrement. Mayssa en est encore que plus belle.
- Tu vas faire tourner la tête à tous les garçons. Si j'avais eu un petit copain, je crois que je réfléchirais à deux fois avant de t'emmener avec moi, dit Lydia.
- On rentrera à quelle heure ? demande Mayssa.
- Avant la fermeture de la cité, répond sa camarade. Si tu es prête, on y va. Tewfik doit nous attendre.
Mayssa connaît ce dernier. Il étudie dans le même groupe que Lydia et il lui arrive de venir récupérer les filles, avec la voiture de son frère. Ce soir encore, il va la lui emprunter Il est surpris en reconnaissant Mayssa. Elle le salue et s'installe à l'arrière. Lydia monte à l'avant. Il récupère deux autres camarades.
- Ah, Mayssa ! Quelle surprise ! s'écrie l'une d'elles. C'est certainement la première fois que tu sors ?
- Non, ment-elle. Il m'arrive de sortir quand j'en ai envie, comme ce soir.
- On va bien s'amuser. Il y aura de la musique.Quand ils arrivent au restaurant, il y a déjà du monde. Mayssa reconnaît des visages et sourit. Elle est un peu gênée, mal à l'aise. Elle voudrait suivre Lydia mais elle va d'une table à une autre, pour saluer ses amis. Mayssa reste assise, dans un coin, seule à sa table. Elle regarder des jeunes en train de danser quand un garçon un peu plus âgé qu'elle surgit devant elle. Elle sursaute.
- Je m'excuse, dit-il. Je ne voulais pas vous effrayer.
- Vous êtes excusé.
- Si vous l'êtes vraiment, acceptez-vous que je m'asseois ? lui demande-t-il. Juste un moment.
Comme elle ne l'invite pas, semblant hésiter, il ose lui demander :
- Vous attendez quelqu'un ? Votre petit ami, peut-être ?
Mayssa ne répond toujours pas, le mettant dans la gêne.
- Je suis désolé, dit-il. Je ne voulais pas vous ennuyer. Je m'excuse.
Elle sent qu'il est sincère et elle sourit. Cette fois, c'est elle qui s'excuse. Elle accepte qu'il lui tienne compagnie. Juste pour un moment.
(À suivre)
A. K.


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