La coordination de la région centre du conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) se met aux côtés des étudiants grévistes des beaux-arts et des luttes des enseignants de cette école supérieure pour la défense de leurs droits. “L'école supérieure des beaux-arts d'Alger (ESBA) vit une profonde crise depuis sept mois, suite à l'appel à la grève de la section Cnes-ESBA le 12 juin 2005, pour la défense de la plate-forme de revendications socioprofessionnelles des enseignants de ESBA”, lit-on dans le communiqué du Cnes portant paraphe de Farid Cherbal, le coordonnateur- adjoint chargé de la région centre. Pour le conseil, “le non-respect des lois sociales, la violation répétée de la réglementation qui régit la pédagogie dans les établissements de l'enseignement supérieur, le harcèlement judiciaire contre la section Cnes-ESBA et le gel des salaires des enseignants durant cinq mois par l'actuel directeur de l'école, sont en grande partie responsables du marasme social et pédagogique que vit, aujourd'hui, l'école supérieure des beaux-arts”. Aussi le Cnes, qui rappelle que “les négociations entamées avec la ministre de la culture — habilitée à gérer le conflit de l'école des Beaux-Arts — n'ont toujours pas abouti à des solutions consensuelles”, interpelle le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Rachid Harraoubia, et lui demande d'intervenir pour “exiger de l'administration de l'ESBA le respect strict de la réglementation qui régit la pédagogie dans les établissements de l'enseignement supérieur”. Nadia Mellal