La structure a dressé un constat des besoins les plus urgents pour ceux qui nécessitent une étude particulière, avec le concours de tous les citoyens, pour intervenir dans toute éventualité (problème d'eau potable, enlèvement des ordures ménagères, entretien des pistes, réalisation de ceinture du village, etc.). Aït Zellal, village distant de quelque 4 km du chef-lieu communal de Souama (daïra de Mekla), jouit d'un passé historique honorable. Pour exemple, il a été le théâtre de bien des opérations de la guerre de libération nationale, après avoir servi de refuge à un des premiers nationalistes de la région, le martyr Ali Laïmèche en l'occurrence, originaire de Tizi Rached. C'est dans ce village également que Hocine Aït Ahmed, l'un des historiques de la Révolution et actuel leader du FFS, avait été arrêté en 1964 en compagnie de son ami et co-partisan, André-Ali Mecili, par l'Armée nationale populaire (ANP). Aujourd'hui, ce bourg de quelque 6 000 habitants, dispose de deux écoles primaires, d'une unité de soin, d'une antenne administrative communale et d'une salle de sports (qui attend son équipement). Cependant, par le biais de son nouveau comité, il cherche encore à améliorer les conditions de vie de sa population, en étroite collaboration avec les autorités communales et de daïra. C'est d'ailleurs avec l'apport précieux du premier responsable de cette dernière administration qu'il a été permis l'affectation d'un médecin à l'unité de soins du village. Ainsi, le comité du village Aït Zellal, qui a pris ses fonctions le 21 août 2005, s'est mis à la disposition de tous les villageois et a dressé un constat des besoins les plus urgents pour ceux qui nécessitent une étude particulière, avec le concours de tous les citoyens, pour intervenir dans toute éventualité. Dans le domaine social, ce comité œuvre également pour le bien-être des villageois les plus nécessiteux, auxquels il prévoit des secours financiers, particulièrement en cas de décès, la relance de l'ancestrale coutume de timechret, pour laquelle il sera sacrifié, à l'occasion de la fête religieuse de taâchourt, 7 à 8 bovins, dont la viande sera répartie en parts équitables sur chaque foyer. Le comité du village œuvrera également à aplanir les difficultés de la zaouia Cheikh-Amokrane afin que celle-ci puisse assumer les tâches de formation religieuse qu'elle s'est assignées. En collaboration avec l'APC et la maison de jeunes de Djemaâ Saharidj, le comité du village Aït Zellal se dit prêt à organiser des journées d'études et de sensibilisation quant à l'inquiétante délinquance qui règne dans les rangs de la jeunesse locale, exposée aux risques de la toxicomanie que génère la consommation de stupéfiants et autres produits illicites. Dans un autre contexte, le comité propose à ce que la retenue collinaire de la localité soit transformée en aire de jeu, en songeant à la création d'une “base-3” pour recevoir les collégiens qui se déplacent actuellement jusqu'au chef-lieu communal. Aussi, il invite à la réalisation au centre du village d'une stèle commémorative à la mémoire des martyrs de la Révolution de novembre dans la région, parmi lesquels figurent 8 femmes, brûlées vives alors par l'armée coloniale, à la réfection de la conduite d'eau potable qui alimente la zaouïa à partir du captage “Aman n'echeikh”, situé à Igoufaf. Pour rappel, le comité tient chaque mois une AG pour présenter son bilan d'activités accomplies dans l'intérêt général du village et de la commune. Saïd Mecherri