L'ancien chef des renseignements syriens au Liban, Rustom Ghazalé, accusé d'implication dans l'assassinat de Rafic Hariri, a affirmé qu'il “démissionnerait” si le président syrien Bachar al Assad le lui demandait, dans un entretien diffusé mardi par la chaîne Al Jazeera. “Si mon administration me demandait de mourir en martyr, je suis prêt (...) et si elle me demande aussi de démissionner, je suis aussi prêt”, a-t-il affirmé. M. Ghazalé, chef des services de renseignements pour les environs de Damas, service chargé du contrôle du trafic entre la Syrie et le Liban, avait été entendu à Vienne, en novembre dernier, par la commission d'enquête de l'ONU sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri. M. Ghazalé a démenti les accusations de corruption proférées par M. Khaddam, selon lequel il avait pris 35 millions dollars de la banque libanaise Al Madina. “Ceci est dénué de tout fondement, cela fait partie de la campagne injuste menée contre la Syrie”, a affirmé M. Ghazalé.