La famille de Med Benchicou, journaliste détenu arbitrairement depuis 19 mois à la prison d'El Harrach, a été surprise d'apprendre la détérioration de sa santé par un communiqué de maître Mokrane Aït Larbi alors que son état de santé est régulièrement suivi par sa famille et les personnes habilitées à communiquer en son nom (sa famille, le comité Benchicou pour les libertés et le collectif des avocats chargés de sa défense). Maître Aït Larbi, qui ne fait pas partie du collectif constitué de dix avocats, dont beaucoup se sont constitués spontanément dès le procès en première instance le 14 juin 2004, a sans doute mal interprété l'impossibilité, ce jour-là, de Med Benchicou de se rendre au parloir, probablement en raison d'une méforme passagère. Cette précision étant faite, nous sommes très touchés par la visite, même tardive, de maître Aït Larbi à Mohamed Benchicou et nous l'en remercions. Alger le 8 janvier 2006.