Le repeuplement progressif de Aïn Barbar et Romanat, deux localités rurales dépendant de la commune de Seraïdi, dans la wilaya de Annaba, que leurs habitants avaient désertées en 2002 par crainte de représailles des groupes terroristes qui écument la région, n'a pu se faire dans les délais que s'étaient fixés les autorités locales. Un retard notable dans les travaux de réhabilitation des locaux administratifs et socioadministratifs, ainsi que des habitations appartenant aux 300 familles concernées a été, en effet, constaté par le wali de Annaba qui a effectué une visite inopinée sur les lieux en début de la semaine en cours. Retard que les services concernés attribuent essentiellement aux conditions climatiques rigoureuses qui ont caractérisé le mois de décembre 2005. Le wali de Annaba, rappelons-le, a assuré en octobre dernier que les habitants des localités citées, dont une bonne partie est actuellement hébergée dans les locaux du Creps de Seraïdi, pourront rejoindre leurs domiciles dans des conditions dignes et sécurisées dès la première semaine de janvier 2006. Un gigantesque chantier avait dès lors été entamé par les directions de wilaya. (DTP, forêts, DVC et DLEP) pour viabiliser le tronçon routier qui relie Seraïdi à Romanat et Aïn Barbar, déforester une superficie de près de 1 500 ha et surtout réhabiliter les enceintes administratives, les écoles et les habitations que les hordes terroristes avaient transformées en gîtes de repli. Les éléments de l'ANP, présents en permanence dans le massif forestier de l'Edough, assurent, quant à eux, aide et assistance aux personnels affectés auxdits travaux. Une réunion s'est tenue à ce sujet au siège de la wilaya de Annaba, à la veille de l'Aïd, pour évaluer l'avancement du chantier entrepris et pour en accentuer le rythme afin de rattraper les retards enregistrés. A. Allia