Signe de sa bonne volonté à vouloir apporter son aide et son assistance aux représentants de la presse, le wali de Mascara en poste à cette époque n'a pas manqué de prendre une décision portant affectation à l'association des journalistes d'un immeuble destiné à abriter la Maison de la presse, baptisée Bakhti-Benaouda et inaugurée officiellement le 4 juillet 1995. Il s'agit d'une infrastructure idéalement située car bâtie au cœur de la ville non loin de la place Emir-Abdelkader et en face des locaux de la Radio Béni-Chougrane. Cette bâtisse a été entièrement restaurée par les services de la wilaya pour permettre aux représentants des titres de bénéficier des meilleures conditions dans l'exercice de leur mission. Cette décision qui stipule que l'ensemble de l'immeuble est affecté à l'association des journalistes de la wilaya de Mascara est entachée d'irrégularités. En 2004, un agent technique exerçant au niveau de la wilaya s'est manifesté, se déclarant locataire du garage intégré à la Maison de la presse n'hésitant pas à entreprendre des travaux exhibant une décision d'attribution datée du premier juin 1999 et signée par le DAL de l'époque. Face à cette situation de fait, l'association des journalistes s'est opposée et l'a empêché de poursuivre les travaux de réfection ayant pour finalité l'exercice d'une activité commerciale d'autant plus que cet agent ne possédait pas d'autorisation de voierie délivrée par l'APC. Informé, le wali actuel a instruit ses services pour entreprendre les démarches visant à récupérer le bien de la wilaya en exécution d'une décision de justice puisque le conflit a été tranché en référé. Néanmoins, cette décision de justice n'a pas atténué l'ardeur de l'agent, lequel avait introduit un recours auprès de la cour de justice qui l'a rétabli dans ses droits, déclarant incompétent le juge ayant pris la première décision. Nanti de l'arrêt de la cour et sans respect aux règles élémentaires relatives à la notification censée être destinée à la partie adverse, l'agent a repris les travaux sans être inquiété, un acte qualifié de violation de la réglementation en vigueur. A. B.