“Nous avons accepté la faim, mais nous n'accepterons jamais l'indignation et le mépris”, a déclaré, hier, M. Sana Tayeb, secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de la formation professionnelle et de la jeunesse et des sports (FNTFPJS), affiliée à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Réunis, hier, en assemblée générale en présence des représentants syndicaux des 48 wilayas, les membres des bureaux nationaux ont remis une plate-forme de revendications dans laquelle ils résument leurs doléances. “Ce rassemblement est le signe du ras-le-bol des travailleurs de la formation professionnelle”, déclare Sana Tayeb. Il explique qu'une plate-forme de revendications sera remise samedi prochain au ministère de la Formation professionnelle. “Nous allons remettre nos revendications à notre tutelle, espérant que les autorités concernées prendront en charge nos doléances. Nous gardons espoir que nos revendications seront résolues lors de la prochaine tripartite”, a affirmé le secrétaire général de la fédération nationale. Cependant, les travailleurs de la formation professionnelle réclament, dans leur plate-forme de revendications, une augmentation de salaire, l'implication des partenaires sociaux dans la prise de décision, la réintégration des ordonnateurs des établissements de la formation professionnelle à leur poste de directeur, l'ouverture du projet de construction de logements pour les travailleurs du secteur de la formation professionnelle et la levée des sanctions contre les représentants syndicaux de certaines wilayas, notamment les syndicalistes de la wilaya d'El-Oued. Les travailleurs du secteur de la formation professionnelle persistent à croire que leurs revendications ne peuvent aboutir qu'en engageant un dialogue avec les responsables du secteur. Nabila Afroun