Abdelaziz Belkhadem, le secrétaire général du FLN et néanmoins ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République, persiste et signe s'agissant de l'action du gouvernement. “Nos critiques à l'égard du gouvernement sont objectives. Nous sommes tout de même le parti de la majorité !” explique-t-il hier aux journalistes en marge de la séance de clôture de la session d'automne de l'Assemblée populaire nationale (APN). “Nous critiquons, si nous jugeons qu'il y a des insuffisances dans l'action du gouvernement pour améliorer ses prestations”, notera-t-il encore. Belkhadem révélera à ce propos une initiative de l'alliance présidentielle qui devra se réunir, en février prochain, à l'issue de la réunion de la commission exécutive du FLN portant sur “une concertation autour d'une démarche et de mécanismes à même de donner plus d'efficience à l'action de l'Exécutif”. Quoi qu'il en soit, de l'avis de Belkhadem, “chaque parti est libre d'avoir sa propre appréciation sur le gouvernement, mais celui qui décide dans cette affaire, c'est le président de la République qui peut dire qu'un gouvernement doit soit rester soit partir”. Répondant, en outre, à une question relative à une motion élaborée au FLN et dans laquelle ont été identifiés les militants proches de l'actuelle direction et ceux cautionnant l'ancienne, Belkhadem répliquera qu'“elle est faite de toutes pièces, qu'elle n'existe pas et qu'elle ne constitue qu'une tempête dans un verre d'eau”. N. M.