Le numéro deux de Novell a foulé le sol d'Afrique pour la première fois en optant pour l'Algérie comme premier pays à visiter exprimant un intérêt manifeste pour le projet Ousratic. Liberté : Pouvez-vous nous donner un bref aperçu sur votre société et sur le logiciel Open Source Linux ? Amnon Harman : De façon générale, Novell est une organisation à 1,2 milliard de dollars de revenus. Ceci est représenté à 40% aux Etats-Unis et en Amérique du Nord et le reste dans le monde. C'est une société très globale de quatre-vingt sites. Linux est un système d'exploitation ouvert (Open Source) créé par un ensemble de communauté. Aujourd'hui, de nombreuses personnes contribuent à le développer et Novell emploie un grand nombre de ces clés contributeurs. Linux n'appartient à personne, ce qui le rend très attractif aux yeux des différents gouvernements. Opter pour cette solution leur permet non seulement le contrôle, mais aussi de voir comment fonctionne ce système et y apporter des modifications si le besoin se fait ressentir et faire ainsi appel à des sociétés comme Novell. Notre contribution est très significative et le coût relativement très faible. C'est là l'un des gros avantages de ce système qui vient s'ajouter à sa fiabilité et la sécurité qui est de plus en plus meilleure. Avez-vous une réelle connaissance du marché algérien pour lequel vous manifestez, aujourd'hui, un intérêt indéniable ? La connaissance du marché algérien nous vient principalement de la relation établie avec de nombreux clients basés en Algérie. Des clients d'ailleurs fidèles aux technologies Novell depuis de nombreuses années et pour lesquels nous sommes, aujourd'hui, en phase de mise à jour avec la dernière version de nos produits. Notre connaissance nous vient aussi des liens très forts qui nous unissent à notre partenaire algérien Netskills représenté par son directeur général Nassim Kerdjoudj et notre capacité ainsi de travailler avec des partenaires locaux. Netskills nous apporte d'ailleurs, une présence sur le territoire algérien que nous n'aurions pas su réaliser autrement et un aperçu des projets tels que celui d'Ousratic. Le marché algérien est très prometteur Comptez-vous intervenir directement sur le marché algérien avec l'ouverture d'une filiale ? Pour le moment, notre partenariat avec Netskills qui nous représente aussi dans le projet Ousratic, nous suffit largement. Nous organisons, aujourd'hui, une journée d'étude sur l'Open Source et c'est parrainé par le ministère algérien de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication. Celui-ci nous a même invités à découvrir le projet de cyberparc qui doit être réalisé en Algérie et d'y participer et c'est déjà en soi un geste très encourageant pour une présence plus intensifiée en Algérie. Ce qui n'est pas du tout exclu. Entretien réalisé par N. S.