Les parents d'élèves des établissements scolaires à Tébessa s'insurgent contre les délibérations de fin d'année, plus particulièrement celles de la première année secondaire qui nécessitent une orientation vers la deuxième. Si des établissements ont préféré patienter et voir les instructions de la tutelle concernant la moyenne de passage, d'autres ont bel et bien tenu leur conseil de classe. Selon des sources bien informées, on parle déjà d'un refus des résultats des conseils de classe du lycée El-Ma-Labiod, de la part de la Direction de l'éducation (DE), dont la moyenne d'orientation des élèves admis en première année était tombée jusqu'à 9,50, chose qui n'a pas plu au premier responsable de la Direction de l'éducation, qui a rappelé à l'ordre l'ensemble des directeurs des différents établissements secondaires à respecter les instructions et les circulaires de la tutelle, quant à la moyenne de passage qui est fixée à 10. Du côté du technicum Abou-Oubeida, la moyenne est tombée à 9,80, après insistance des enseignants lors des conseils de classe. Cependant, l'affaire qui a défrayé la chronique c'est sans doute les conseils de classe des premières années du technicum de Bir El-Ater, dont l'orientation s'est effectuée sur la base d'une moyenne de 9, chose qui a soulevé le courroux des parents d'élèves des autres établissements, y compris les élèves ajournés des autres lycées. Les parents d'élèves s'inquiètent et décident de réagir. “Comment nos enfants qui ont obtenu des moyennes de 9,70, voire 9,75, n'ont pas été admis alors que, dans d'autres établissements, il suffit d'avoir un 9. C'est inadmissible ! Nous allons contacter en premier lieu le directeur de l'éducation de Tébessa ; nous sommes persuadés qu'il n'est pas au courant de cette affaire. Sinon, nous sommes déterminés à aller jusqu'au bout pour revendiquer les droits de nos enfants ou bien l'application de la loi par tous les établissements scolaires”, préciseront les parents d'élèves rencontrés devant l'entrée de la DE. Le premier responsable de cette dernière institution, qui a toujours été ferme dans ses décisions, semble décidé à stopper ce phénomène, d'autant plus que beaucoup d'établissements n'ont pas encore tenu leurs conseils de classe de fin d'année. Mohamed B.