À chaque fin de saison, le corps de l'arbitrage fait l'objet de critiques les plus acerbes de la part des joueurs et des responsables de clubs. Des rapports ont été déposés par ces derniers contre les hommes en noir. Cependant, le président de la direction technique nationale de l'arbitrage, Rachid Medjiba, s'est abstenu de se prononcer sur ce sujet. Contacté hier par nos soins, le premier responsable de la DTNA s'est contenté de dire : “Je ne saurai quoi vous dire, car je suis tenu par l'obligation de réserve.” Entre-temps, les arbitres demeurent accusés de tous les maux qui rongent le football algérien. Ce fut le cas, à titre d'exemple, du referee Haddada qui s'était distingué par un arbitrage “scandaleux” lors du match CR Belouizdad-Paradou AC où de graves échauffourées ont éclaté. Les supporters du Chabab étaient montés au créneau pour dénoncer cet arbitrage. La Direction technique nationale de l'arbitrage (DTNA) n'est pas restée insensible puisqu'elle a “mis au frigo” Haddada et ce, jusqu'à la fin de la saison. Pas plus tard que ce week-end, des incidents ont été signalés du côté du stade de Bordj Bou-Arréridj à l'occasion du match retard des huitièmes de finale de dame Coupe : USM Alger-USM Annaba. En effet, l'arbitre Mehidi et son assistant ont été, dans une mêlée générale, malmenés par des joueurs annabis après la validation du premier but des Algérois. Mais la réaction la plus hostile fut celle du gardien annabi, Benabdelkader, qui a craché sur le juge de touche. Le directeur de jeu, Mehidi, s'est contenté d'un carton jaune, alors que les règlements stipulent, dans ce cas, qu'un acte de violence contre un officiel est passible d'un carton rouge. C'était le cas, du reste, de Ali Moussa lors de la saison passée. L'ex-Belouizdadi avait, pour un comportement similaire contre l'arbitre, écopé d'un carton rouge et d'une année ferme de suspension. K. Y.