Si je suis obligé d'accepter la décision de mon éviction de mon poste d'entraîneur principal par mon employeur, je refuse catégoriquement son contenu. M. Messaoudi emploie des termes méchants et mensongers. En effet, comment parler de déliquescence de l'équipe seniors sous ma conduite alors qu'elle était en excellent état sur tous les plans avant mon arrivée. La réalité et la vérité des chiffres apportent le contraire de l'auteur de ce communiqué : j'ai trouvé une équipe qui a concédé cinq défaites consécutives sous l'ancien staff et exigeant le départ immédiat de son président en direct sur les ondes d'une radio nationale. Du jamais vu ! Le tort de M. Saâdi est d'avoir remis de l'ordre selon ma méthode et de faire de meilleurs résultats : sur treize matchs (toutes compétitions confondues), l'équipe en a gagné sept, elle a fait un match nul et en a perdu cinq. Ce n'est pas la première fois que M. Messaoudi veut nuire à ma personne. Ne m'a-t-il pas déjà exclu de l'équipe avec les résultats que tout le monde connaît ? Quatrième avec deux matchs en retard et cinq points du premier lors de la saison 2003/2004. Toute séparation fait partie de la vie et du football, mais l'élégance et la morale exigent le respect de la personne et le refus de travestir la réalité, en deux mots : non au mensonge. Nouredine Saadi