Le site archéologique où une cinquantaine de dolmens à été signalée par de jeunes chercheurs et membres de l'association culturelle Imedghassen, de la ville de Chemora, durant l'été 2005, et dont nous avons fait écho dans les colonnes du journal Liberté, a abouti à l'établissement d'un périmètre de sécurité, car le vestige est entouré de carrières d'exploitation. Dans un courrier adressé au responsable du département du patrimoine archéologique en Afrique du Nord, le président de l'association Imedghassen attire l'attention de l'Unesco, à Paris, sur le manque de considération et la négligence que connaissent ce genre de vestiges, pourtant patrimoine de l'humanité. Le périmètre tracé par les services du cadastre de la ville de Batna semble être insuffisant, face à la détermination des exploitants des carrières, qui semblent ne reculer devant rien, quitte à broyer l'histoire. Les responsables de la prestigieuse organisation ont assuré leur interlocuteur qu'ils ne ménageront aucun effort et qu'ils mettront en œuvre toutes les démarches, pour que les autorités nationales s'engagent pleinement pour la protection de cette découverte historique de grande importance. De Paris, R. HAMATOU