Lors de la dernière session de l'APW, un élu a déclaré “être destinataire de nombreuses plaintes de citoyens qui ne voient pas leurs doléances aboutir, malgré leurs démarches”. Brandissant des rapports émanant des intéressés, le représentant du peuple s'est montré étonné “que l'administration, dans de nombreux cas, n'exécute pas les directives données par le premier magistrat de la wilaya”. Et de citer pour exemple, entre autres, le cas d'un citoyen qui se débat dans le même problème depuis 2002. celui-ci, après avoir été reçu par trois walis successifs, le service vers lequel il a été orienté lui a signifié trois réponses différentes, sans pour autant aboutir à un résultat concret. “C'est un grave problème auquel le citoyen est confronté”, a ajouté l'élu. Quand on sait que durant l'année dernière, 835 personnes ont ainsi été reçues par le wali ou les hauts responsables de la wilaya, combien de dossiers ont été sérieusement gérés par les services concernés vers lesquels les administrés ont été dirigés ? Pour certains citoyens, habitués à “la hogra”, le seul fait d'être reçu et écouté par le wali leur “redonne confiance et les conforte dans l'idée qu'ils sont des citoyens à part entière”, comme l'a affirmé ce père de famille, venu pour un problème de logement. Ajoutons que sur le nombre global de problèmes présentés par les citoyens durant 2005, 73,11 % concernaient le logement, 22,85 % le cadre de vie, 3,04 % l'emploi et 0,34 % le foncier. Hafiza M.