UNIVERSITE D'ORAN L'institut de communication bloqué par les étudiants L'institut des sciences de la communication d'Oran a vécu, hier, une journée plutôt mouvementée. Aussitôt arrivés, les premiers étudiants qui ont franchi le portail ont immédiatement procédé au blocage de leur institut. Dès lors, beaucoup de tension a émaillé “cette première journée de protestation”. Après plusieurs semaines de réclamations écrites et autres démarches pacifiques, l'heure est à présent à la contestation et à l'épreuve de force. Les étudiants veulent faire entendre leurs voix pour “réclamer, une fois de plus, le maintien d'une spécialité (es communication au sein des organisations)”. “La filière a été proposée aux étudiants de première année avant qu'elle ne soit retirée. En clair, après plusieurs mois de clandestinité, la filière est finalement retirée par l'administration de l'université”, explique un des leaders des étudiants protestataires. Et d'ajouter : “Une promotion de 64 étudiants de première année est jetée en pâture par la faute de décisions contradictoires tout aussi pénalisantes qu'incompréhensibles.” Bien avant cette première journée de protestation, une plate-forme de revendications a été déposée au niveau du rectorat et du doyen de l'université. “Par-delà l'amélioration des conditions pédagogiques, nous demandons le maintien d'une spécialité dans laquelle nous sommes affectés. Pourquoi supprimer une filière dans laquelle l'on a envoyé en pâture des étudiants innocents ?” s'interroge un étudiant. A. T. NEDROMA Recul de la délinquance La daïra de Nedroma, après une recrudescence de la délinquance (vol, agression, contrebande...), a vu, ces derniers temps, une baisse considérable et cela, grâce au travail et à l'omniprésence des services de police de la Sûreté de daïra. À noter que la ville de Nedroma, il y a quelque temps, a souffert de ce fléau. Grâce à la vigilance des services de sécurité, à leur tête le chef de Sûreté de daïra, plusieurs malfaiteurs ont été arrêtés. D'après une enquête réalisée à l'intérieur du tribunal, il s'avère que de nombreuses condamnations ont été prises à l'encontre de ces individus. Parmi les personnes arrêtées, la plupart sont des repris de justice notoires. La vigilance et les rondes de surveillance dans les quartiers populaires ont largement contribué à la baisse de ce fléau. Les communes de Nedroma ont rendu hommage au premier responsable de la Sûreté de daïra, M. Abdeli Mohamed, et ses éléments qui ont donné une bonne image à cette ville historique. LEBBAD YOUCEF