Moulins de Mansourah à Tlemcen Les travailleurs dans l'expectative Malgré l'organisation de trois assemblées générales en 2003, où toutes les décisions avaient été prises, semble-t-il, quant au règlement de la situation prévalant aux Moulins de Mansourah, relevant du groupe Eriad de Sidi Bel-Abbès, n'a toujours pas changé. C'est le statu quo et aucune application des mesures énoncées n'a été entreprise. La période d'incertitude ne cesse en effet de perdurer, sans que la direction de cette unité ose prendre une décision pour en finir. Encore faut-il qu'elle ait les moyens de le faire. Pour rappel, les travailleurs ont été avisés de l'application, d'un commun accord, de toutes les décisions susceptibles de régulariser leur situation socioprofessionnelle. Dans ce cadre, il a été convenu d'opter pour une opération d'essaimage qui devait débuter au mois de janvier 2004. Malheureusement, jusqu'à l'heure actuelle, rien n'a été entamé. L'accord portait, nous précise-t-on, sur “l'externalisation du créneau de distribution (dépôts de vente, centres de distribution et moyens de transport), l'essaimage et enfin l'accélération de la concrétisation de ces points”. Par ailleurs, signalons qu'aucune décision n'a été prise au profit des travailleurs qui ont sollicité la tutelle pour l'octroi de locaux et autres moyens pour travailler en toute autonomie, tandis que certains centres de distribution, points de vente et bureaux de transport seraient exploités par des indus occupants, aux dires de quelques travailleurs concernés. Selon eux, le directeur général devrait réagir, d'autant plus qu'aucune mesure arrêtée n'a été appliquée pour préserver le patrimoine de l'entreprise, font-ils remarquer. Ceci étant, de nombreuses requêtes ont été adressées au DG, l'invitant à régler ce problème, mais ce dernier se confine dans un silence inquiétant. À ce constat inquiétant, il faut ajouter l'attente des conventions de location qui ne sont pas pour rassurer les travailleurs. Pourtant, la note de service émanant de la direction des opérations domaniales et foncières prévoit bien la régularisation de la situation des locaux qui, selon la note, peuvent être exploités par les anciens salariés des entreprises publiques économiques en activité. A. Habchi Des huissiers de justice d'Aix-en-Provence à Sidi Bel-AbbÈs Programme de formation Inscrite dans le cadre d'une visite d'échange et de travail de quatre jours en Algérie, une délégation française composée de six huissiers de justice d'Aix-en-Provence (Bouches-du- Rhônes) et accompagnés de leur épouse a séjourné, avant-hier, à Sidi Bel-Abbès et ce, sur invitation du doyen de la corporation de la région de la Mekerra.Au cours de leur séjour, les hôtes de la ville se sont entretenus avec les représentants de l'autorité judiciaire locale et du barreau sur les moyens à mettre en œuvre pour un soutien actif de leur organisation aux représentants régionaux de la Chambre nationale des huissiers de justice d'Algérie qui vient de s'engager dans la finalisation d'un grand nombre de dossiers et de projets visant à renforcer davantage le rôle des auxiliaires de justice.À ce sujet, l'on apprend qu'un programme ambitieux de formation et de perfectionnement au profit des huissiers a été mis en place par la Chambre algérienne en collaboration avec l'Union internationale des huissiers de justice, à même d'accomplir efficacement leur mission de chargés de la signification des actes judiciaires et extrajudiciaires. A. BOUSMAHA