Deux mois après l'élimination de l'“émir” de la zone VII du GSPC, Abou Mouaâd, lors d'une action des forces de sécurité effectuée dans la wilaya de Skikda, plus précisément entre Tamalous et Aïn Kechera, l'organisation terroriste vient de perdre lors de l'assaut, toujours en cours à Jijel, son “émir” de la zone VI. En effet, Houari Youcef, dit Mustapha Abu Omeir, originaire de l'Oranie, vient d'être identifié parmi les cadavres des 4 terroristes éliminés lors de la première offensive de mardi dernier à Seddat. Un autre terroriste, M. Amar, dit Abou Baraâ, originaire de la région de Jijel, a été lui aussi identifié par les services spécialisés qui ont eu recours y compris aux témoignages des repentis de l'ex-Katibat Ibad Errahmane. Une identification qui concerne aussi les cadavres des 22 enfants et 7 femmes. Du coup, la hiérarchie du GSPC se retrouve décapitée dans le nord constantinois, soit la zone VI avec comme axe Jijel-les Babors et la zone VII allant de Collo vers Annaba en passant par Skikda. Le Chef de la zone VI, Abou Omeir, est considéré comme une pièce maîtresse dans l'échiquier du GSPC. Si sa perte n'a pas été suivie d'une démobilisation de ses compagnons, c'est que le reste de la phalange de Ibad Errahmane, au moins 10 terroristes, sont les irréductibles avec lesquels il a commis ses massacres dans les monts des Babors, à El- Aouana, El-Ansar et El-Milia. La façon barbare avec laquelle ils ont utilisé enfants et femmes comme boucliers en dit long sur la logique suicidaire qui les anime. Malgré cela, hier et alors que les forces spéciales ont nettoyé une grande partie de la grotte avec ses labyrinthes, des appels à la reddition sont toujours lancés en direction des terroristes. M. Bouchama et M. Kezzar