Les cadres et agents publics exerçant des fonctions supérieures de l'Etat seront désormais bien rémunérés. Le gouvernement a planché sur la révision des salaires de cette catégorie de hauts fonctionnaires et a décidé, au terme d'une réflexion sur ce dossier, d'instituer un certain nombre de primes et autres avantages (indemnités de responsabilité, de représentation…). Le Premier ministre a procédé, fin janvier dernier, à la signature d'un décret portant institution d'une indemnité mensuelle de responsabilité au profit des fonctionnaires et des agents publics exerçant des fonctions supérieures de l'Etat. Cette mesure intervient dans le cadre d'une nouvelle politique visant à améliorer le cadre de vie des cadres de l'Etat. Plusieurs catégories socioprofessionnelles ont été touchées par la décision annoncée par les pouvoirs publics en automne dernier dont les professeurs d'université, les magistrats et les chercheurs universitaires. La révision de la grille des salaires de ces fonctionnaires est intervenue sous la forme d'octroi d'indemnités qui compensent une augmentation de salaires devenue problématique. Le gouvernement a ainsi évité de soulever la colère des autres catégories socioprofessionnelles. Le système de primes et autres indemnités a servi pour contourner une augmentation générale des salaires de la Fonction publique, jugée trop coûteuse pour le Trésor. Pour revenir à l'indemnité de responsabilité au profit des fonctionnaires et agents exerçant des fonctions supérieures de l'Etat, un barème a été préparé fixant le montant pour chaque catégorie des cadres touchés par la mesure. Le montant varie entre 8 000 et 20 000 DA. C'est donc 8 000 DA pour la catégorie A, 12 000 DA pour la B, 14 000 DA pour la C et D, 16 000 DA pour la E1 et 20 000 pour la E2, F et G. M. A. O.