Agé de 46 ans, le nouveau numéro deux du parti d'Aït Ahmed qui faisait partie de l'ancienne équipe dirigée par M. Djeddaï, n'est pas une figure médiatisée de cette formation, même si dans la wilaya de Béjaïa, d'où il est originaire, I'homme a déjà fait parler de lui en s'opposant aux agissements de la maffia du foncier, notamment dans la commune côtière de Tichy dont il était le P/APC La session du conseil national du FFS, dont les travaux ont été entamés la semaine dernière, s'est poursuivie ce week-end et a débouché sur un changement à la tête du parti. Le poste de premier secrétaire a été confié à un sénateur, en l'occurrence M. Djoudi Maâmeri qui remplace ainsi Ahmed Djeddaï. Agé de 46 ans, le nouveau numéro deux du parti d'Aït Ahmed qui faisait partie de l'ancienne équipe dirigée par M. Djeddaï en tant que secrétaire chargé du mouvement associatif n'est pas une figure médiatisée de cette formation, même si dans la wilaya de Béjaïa, d'où il est originaire, l'homme a déjà fait parler de lui en s'opposant aux agissements de la maffia du foncier, notamment dans la commune côtière de Tichy dont il était le P/APC de 1997 à 2002. Il faut toutefois préciser que le successeur de Djeddaï est un ancien militant et cadre du FFS, puisqu'en 1991 déjà, il avait été élu député au premier tour des législatives avortées. Comme le veulent les statuts du parti, M. Maâmeri a été désigné par le président de la formation, Hocine Aït Ahmed qui, dans son message aux participants à la session du conseil national et allusion à cette façon de faire, a estimé que “cette rotation n'est pas réductible à un acte rituel destiné à singulariser (notre) parti”, soulignant que “ce principe de gestion fait partie d'une tradition politique qui fait la différence du FFS et qui, par ailleurs, doit nourrir et renforcer la culture démocratique dans notre société”. Dans cette même lettre, le président du FFS n'a pas manqué de rendre hommage à Ahmed Djeddaï, ainsi qu'à ses coéquipiers qui, d'après lui, “ont réussi à faire passer au pays et au parti l'un des caps les plus redoutables face à l'aggravation d'une sale guerre qui défie toutes les règles du genre et une stratégie aujourd'hui bien lisible destinée à détruire toutes les forces démocratiques et de cohésion nationale”. Le nouveau premier secrétaire du FFS que nous avons contacté hier se présente comme “un homme de terrain ayant pour objectif de parfaire l'organisation du parti et de développer la capacité de mobilisation militante”. Après donc sa désignation, M. Maâmeri s'attellera à la composition de la nouvelle équipe dirigeante du parti, qui sera formée, d'après lui, de personnalités sélectionnées selon les critères de militantisme et de disponibilité, tout en donnant une priorité aux éléments jeunes. H. S.