La commission de discipline de la LNF a auditionné, hier, M. Abdelkrim Medouar, président de l'ASO. L'entrevue a duré près d'une heure au cours de laquelle, Medouar a retracé toutes les péripéties l'ayant conduit à sortir de son mutisme pour dénoncer ce qu'il appelle l'“arbitrage partiel de M. Benouza lors du match PAC-ASO”. Les membres de ladite commission ont été très attentifs aux explications fournies par le chairman de l'ASO, mais ont tenu à lui poser une question : “Avez-vous traité Benouza de corrompu ?” La réponse était bien sûr négative, car Medouar n'a jamais prononcé le mot corrompu. En revanche, il a réitéré devant la CD les propos qu'il tenus à Liberté en présentant de nouveaux arguments que notre source refuse de nous divulguer pour des raisons évidentes. À sa sortie de la LNF, Medouar nous avouera : “J'ai été auditionné par la commission de discipline qui a été très attentive à mon égard, j'ai dit ce que j'avais sur le cœur en maintenant les propos que j'ai déclarés à la presse. Je ne m'agite pas gratuitement, ce que j'ai fait est pour l'intérêt du football, ni plus ni moins.” L'on a appris justement que certains présidents de DI, à l'instar de Salim Messani du RCK, Yahia Hassani du CRB, Tayeb Mahiaoui de l'ASMO et Rachid Redjradj de la JSMB, sont solidaires avec le président de l'ASO et refusent qu'un des leurs soit sacrifié. À ce titre, une source proche de certains présidents nous a révélé qu'une réunion pourra se tenir prochainement pour débattre de la situation générale du football, avec un seul point inscrit à l'ordre du jour, à savoir la gestion de l'arbitrage de plus en plus décrié. R. A.