Amar Tou semble ne pas être satisfait de la politique d'emploi en cours actuellement dans son secteur. Ainsi, dorénavant, selon le ministre, il sera procédé “en matière de recrutement, à l'organisation de concours régionaux, comme c'est le cas pour toute la fonction publique”. Le représentant du gouvernement a indiqué, par ailleurs, qu'avant la fin du mois de novembre en cours, 700 spécialistes de la deuxième promotion 2006 seront affectés à l'échelle nationale, dont 82% aux Hauts-Plateaux et au Sud. Le ministre de la Santé a poursuivi que 70% des diplômés sont des femmes. Dotés de moyens matériels adéquats grâce à l'embellie financière du pays et contraints de réaliser des objectifs sur la base desquels il seront évalués, les gestionnaires du secteur recevront des visites périodiques et inopinées de 200 inspecteurs chargés de l'audit et du contrôle des démembrements extérieurs du département d'Amar Tou. Pour le ministre, la DSP d'Oum El Bouaghi connaît une “crise décisionnelle”, les besoins en équipements pour les structures sanitaires n'ont pas été satisfaits dans une majeure partie, bien que la wilaya ait bénéficié d'une opération de 10 milliards de centimes en janvier 2006. Parmi les décisions prises par le ministre, lors de la réunion de travail tenue hier au siège de la wilaya, l'activation de l'expertise en vue de la réhabilitation de l'ancien hôpital Boumali, d'Aïn Beïda, et la prise en charge de l'acquisition des équipements pour l'hôpital d'Aïn M'lila. Le centre de santé de Henchir-Toumghani sera, lui, érigé en polyclinique. En urgence, il sera procédé au réaménagement des services pédiatrie et d'urgences de l'hôpital d'Aïn Fakroun. Enfin, lors de cette visite, le ministre s'est enquis de la situation des travaux de réalisation du centre d'hémodialyse à Aïn M'lila. Entamés en octobre 2005, les travaux qui devaient s'achever en septembre 2006 ont accusé deux mois de retard. À la même occasion, le fonctionnement de l'hôpital Slimane-Amirat de la même localité d'une capacité de 260 lits a été passé au crible. Cette visite s'est déroulée au moment où la situation épidémiologique de la région n'est pas reluisante, avec le foyer de typhoïde qui sévit toujours dans la localité du Fourchi. Malheureusement, bien que ce fait soit d'actualité, la délégation n'a pas daigné aller sur le terrain et traiter lors de la réunion de travail de la question. Une question qui… fâche. B. Nacer et K. Messaâd