Même si la Coupe d'Algérie ne faisait aucunement partie des objectifs du club de M'dina J'dida, il n'en demeure pas moins que l'élimination jeudi dernier face au MOC a laissé un amer goût d'inachevé au sein du groupe asémiste qui aurait bien aimé continuer l'aventure. En fait, ce n'est pas l'élimination en elle-même qui a tant fait mal aux Vert et Blanc mais plutôt le fait d'avoir perdu la première “manche” face au Mouloudia de Constantine, celui-là même qu'ils affronteront jeudi prochain en championnat dans une manche capitale pour le maintien en première division. La victoire est d'ailleurs, le mot d'ordre au sein de la bâtisse asémiste où on ne parle que de ce “choc des bas-fonds”. Cela dit, rien n'indiquait hier matin à la séance d'entraînement qui a eu pour cadre le complexe sportif des Castors que l'ASMO était sur le point de jouer “le match de l'année”, si décisif pour sa survie parmi l'élite, tant l'ambiance était morose et le décor des plus fades en l'absence des quelques habituels inconditionnels. Tous ces paramètres n'ont, cependant, guère inquiété ou démoralisé, outre mesure, le co-entraîneur Mohamed Boudjellal qui estimait pour sa part, que “la défaite face au MOC n'avait rien d'humiliant, vu que l'ASMO était amoindrie de pas moins de huit titulaires”. “De plus, je ne pense pas que le MOC ait pris un ascendant psychologique sur mon équipe dans la mesure où les Constantinois ont eu affaire à une équipe-bis de l'ASMO. Mais, croyez-moi, ils auront jeudi prochain en face une toute autre équipe. On leur réserve, d'ailleurs, une très belle surprise”, ajoutera, sur ce point, Boudjellal qui a insisté sur le fait que “seule une victoire” pourrait entretenir l'espoir du côté de M'dina J'dida. Ce sentiment est, en fait, partagé par l'ensemble des responsables asémistes, dont l'un d'eux nous avoua que le comité directeur songeait sérieusement à programmer un mini-stage bloqué dès aujourd'hui ou demain, afin de “mobiliser l'équipe et de sensibiliser les joueurs sur l'enjeu de cette rencontre”. Le souhait des dirigeants asémistes de protéger l'équipe de toute pression négative ou excessive s'est d'autant plus “agrandi” qu'on a laissé entendre dans les milieux sportifs d'El Bahia que le président du MOC, Abdelhak Demigha, serait à Oran. Un responsable asémiste avec lequel nous avons pris attache n'a, d'ailleurs, guère mâché ses mots à ce sujet en disant : “Pourquoi Demigha serait-il à Oran, si ce n'est pour tenter un mauvais coup à même de perturber l'équipe et/ou de distraire nos joueurs via des pratiques que lui seul connaît ?”. C'est dire que, côté asémiste, l'on tente tant bien que mal, de préparer le groupe dans les meilleures conditions possibles en vue de cette joute cruciale qui décidera du sort de ces deux clubs... Dans un tout autre registre, et comme il fallait bien s'y attendre, suite à notre article paru dans les mêmes colonnes mercredi dernier et relatif à l'état de santé financier de la SOTRAMO, un proche de la direction nous a affirmé que cette dernière “n'a aucun déficit sur le plan financier et semble prête à aider l'ASMO en matière de sponsoring, contrairement à ce qui a été avancé” ajoutant que le conflit n'oppose pas l'ensemble des travailleurs à M. Abdelmoula mais c'est plutôt un complot ourdi, monté par certaines personnes malintentionnées”. A. K.